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Un plan pour développer la Forêt récréative de Val-d’Or : une belle réussite!


Depuis le début de la colonisation de l’Abitibi, les gens qui occupent le territoire parcourent ses forêts, les exploitent, les utilisent et s’y ressourcent. Située à quelques cinq kilomètres de la 3e Avenue, ou comme dirait « les Colocs », la rue principale, la Forêt récréative de Val-d’Or offre désormais une panoplie de sentiers et d’activités à la population locale et touristique.

Activités et installations offertes à la Forêt récréative de Val-d’Or

Des investissements qui ont du succès

La Forêt récréative, c’est tout près de 1,8 M$ d’investissements provenant de la Ville de Val-d'Or, des clubs utilisateurs, des clubs sociaux et du privé, bien que la planification ne prévoyait que 500 000 $. La Forêt récréative, c’est aussi plus de 100 000 accès par année. Le point de départ de tout cela : un plan de développement.


L’élaboration du plan de développement

Le territoire couvrant environ 50 km2, principalement de terre publique, dont est constituée la Forêt récréative, est utilisé depuis belle lurette. Déjà le Club de ski de fond de Val-d’Or y opérait un chalet et des sentiers dans les années 1970. En 2010, le chalet d’accueil désuet et trop près des exploitations de gravière doit subir une cure de jeunesse. Le conseil municipal de la Ville de Val-d'Or décide d’investir 1,4 M$ dans la construction d’un nouveau chalet qui saura répondre aux besoins des fondeurs. Cependant, il est impératif de rentabiliser l’utilisation de ce bâtiment et de le localiser en considération des exploitations environnantes. Le conseil mandate la Corporation des parcs et espaces récréatifs de Val-d’Or, un organisme consultatif qui oriente le développement des parcs et espaces récréatifs, de trouver comment optimiser l’utilisation du nouveau chalet. Vers la fin de 2012, une vaste consultation comprenant tous les intervenants locaux se tient sous la forme d’un « world café ».


Une quarantaine de personnes et une dizaine d’organismes ont participé au processus :



Les participants ont travaillé une journée complète répartie en différentes séances de travail :

  • Activité brise-glace.

  • Quelles portions de territoire utilisez-vous dans le cadre de vos activités?

  • Identification des atouts du territoire.

  • Quelles sont les opportunités de développement qu’offre ce territoire et quels en sont les potentiels?

  • Quels projets devraient être mis de l’avant afin de maximiser l’utilisation de la Forêt récréative et son chalet d’accueil pour la population?

  • Quels défis pourraient subvenir dans le développement de la Forêt récréative et comment pourrions-nous les relever?

  • Comment devrions-nous nous concerter et nous entraider pour nous assurer que le développement des activités de chacun se passe dans le respect?

  • Si vous aviez à proposer une vision à la Corporation, quelle serait-elle?


Après quelques mois de travail, une première ébauche du plan est dressée. Afin de ne pas brûler d’étape, cette ébauche est présentée aux participants et la Corporation des parcs et espaces récréatifs afin de recueillir les commentaires peaufinant davantage le plan de développement. Si bien que, six mois après la consultation, le plan de développement de la Forêt récréative est adopté par le conseil municipal.


La réalisation et l’appropriation du plan de développement

En 2013, des efforts sont déployés afin de consolider certains actifs. Le chalet d’accueil est ouvert à l’année, un nouveau sentier cyclable en poussière de pierre est aménagé et un service de location de vélo est mis en place. L’année suivante, un autre sentier cyclable en poussière de pierre est aménagé, de même qu’un nouveau garage et une station de santé et d’exercices à l’entrée de la forêt. Le ski de fond, avec les énergies du club et les nouvelles installations, est en pleine santé. L’ajout d’un sentier glacé pour la pratique du patin à glace vient faire exploser l’utilisation du site durant l’hiver. Pour ce faire, un investissement privé de 250 000 $ est injecté pour l’aménagement du sentier. La population s’est maintenant approprié la Forêt récréative, qui est justement un enjeu du plan de développement. Le sentier glacé devient le sentier Agnico-Eagle. Très vite, l’achalandage force l’investissement d’un second chalet, le pavillon Kiwanis-Lemieux, pour accueillir les nombreux patineurs.


Du neuf avec du vieux

Fait cocasse, lorsque le nouveau chalet d’accueil fut construit, la Ville s’est penchée sur comment disposer du vieux chalet. Après maintes réflexions, il fut décidé de le récupérer, le déménager et le rénover complètement afin de devenir le pavillon Kiwanis-Lemieux. C’est donc son état désuet qui engendra un plan de développement. Ce même plan qui mènera à sa rénovation, mais dans un tout nouveau contexte. De son côté, le club cycliste Accro-Vélo s’implique aussi avec la création du Vélo-parc Richelieu incluant une « pumptrack ». Plusieurs autres aménagements complémentaires viennent agrémenter l’expérience des utilisateurs, comme un magnifique foyer extérieur accessible aux fondeurs, patineurs et raquetteurs.


Le potentiel humain

Tout le succès du développement de la Forêt récréative naît de son potentiel humain. Les utilisateurs (qui furent consultés) ont pris possession de la forêt et ils en sont le principal vecteur de promotion. Le marketing social est aussi très efficace avec une multitude de vidéos de caméras sportives mettant en valeur les différentes activités sur les différents sites Web ou tout simplement les nombreux visiteurs qui sont dirigés à la Forêt récréative par la population locale.


Les efforts récompensés

Cette belle synergie locale fut d’ailleurs soulignée par l’Union des municipalités du Québec qui remettait le mérite Ovation municipale dans la catégorie Économie, tourisme et loisir lors de ses assises en mai dernier. Dorénavant, une table de concertation, représentant les groupes d’utilisateurs de la Forêt récréative, est en place afin d’en assurer son développement harmonieux et respectueux. La Corporation des parcs et espaces récréatifs en collaboration avec la Ville continue de regarder vers le futur et planche déjà sur un second plan de développement pour continuer à améliorer l’accès, les activités et les services de cette forêt au potentiel immense.





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