top of page

Nouvelle plateforme Web pour les fédérations de plein air!

04.03.2019

Jean-Luc Caillaud, directeur général, Rando Québec

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

Les activités de plein air touchent une grande variété et quantité de personnes au Québec dans toutes les catégories d’âge.

​

​

Indéniablement, les activités de plein air sont des occasions de pratiquer des activités physiques en plus d’offrir un contact avec la nature. L’avis sur le plein air, Au Québec, on bouge en plein air!, démontre d’ailleurs les bénéfices associés à ces activités.

 

Toutefois, peu de Québécoises et Québécois connaissent les fédérations qui regroupent leurs activités préférées et qui offrent une multitude de services. Notamment, des programmes de formation adaptée qui répondent autant aux besoins des non-initiés, qui désirent découvrir une nouvelle activité, qu’aux adeptes, qui veulent se perfectionner.

 

Aujourd’hui, le monde fédéré du plein air travaille davantage de manière concertée sur des projets communs. Aussi, les fédérations ont voulu se doter d’une image de marque commune du plein air québécois afin d’améliorer leur visibilité.

 

Pour réaliser ce projet, un financement du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a été accordé à deux fédérations de plein air porteuses du projet, soit Canot Kayak Québec et Rando Québec, afin de le piloter.

 

À la suite de l’appel d’offres, la Coopérative de solidarité Belvédère a été mandatée pour le développement technique du projet.

 

Le principal objectif de ce projet est de faire connaître les fédérations de plein air en misant sur une application Web de plein air s’adressant au grand public. Les utilisateurs de cette plateforme bénéficieront de l’expertise de l’ensemble des fédérations de plein air et pourront trouver des activités adaptées à leur réalité. Ils pourront profiter des fonctionnalités principales suivantes :

​

  • trouver une activité selon plusieurs facteurs;

  • consulter des billets de blogues;

  • adhérer à une fédération;

  • réserver des formations;

  • gérer le covoiturage;

  • consulter, noter et catégoriser des activités;

  • consulter de l’information sur les fédérations de plein air.

 

Sortie prévue de la plateforme ONYVA QUÉBEC : juin 2019!

 

C’est à suivre!

​

Canot Kayak Québec – 50 ans : nouveau nom, nouvelle image

04.03.2019

Marie-Christine Lessard, directrice générale, Canot Kayak Québec

​

 

​

​

​

​

​

​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

​

​

​

Canot Kayak Québec. Ce nom vous a sûrement résonné aux oreilles depuis les deux derniers mois. À moins qu’il n’ait surgi sur vos réseaux sociaux? C’est le nouveau nom de la Fédération québécoise du canot et du kayak. Celle-ci souligne ses 50 ans avec le dévoilement de sa toute nouvelle identité qui reflète sa mission et ses valeurs de façon plus fidèle. Si vous pensiez que Canot Kayak Québec était réservé à l’élite du canot et du kayak de mer, vous faites fausse route. Et voici pourquoi.

 

 

Vous êtes-vous déjà demandé, après avoir passé une fin de semaine à La Vérendrye ou après avoir dévalé une rivière en quelques coups de pagaie, comment s’opérait un tel aménagement de plans d’eau? Vous êtes-vous déjà demandé qui intervenait lors des constructions de barrages pour que ces derniers n’affectent pas les pagayeuses et les pagayeurs? Dans les deux cas, et pour bien d’autres exemples, c’est Canot Kayak Québec qui prend les rênes.

 

L’organisme assure l’aménagement et la préservation des accès aux plans d’eau du Québec. Il vient d’ailleurs de se voir octroyer une subvention de 300 000 $ par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES), via le Fonds pour le développement du sport et de l’activité physique, afin d’améliorer l’accessibilité de plusieurs rivières québécoises. Un projet qui vise à stimuler l’écotourisme près des grands centres et qui se déploiera, au départ, dans six régions administratives différentes : Outaouais, Laurentides, Lanaudière, Mauricie, Chaudière-Appalaches et Capitale-Nationale.

 

Canot Kayak Québec recense officiellement les rivières depuis 1973 et possède ainsi à son compteur plus de 55 000 km de parcours répertoriés, dont tous les détails seront bientôt disponibles sur la célèbre application Ondago. L’organisme travaille d’arrache-pied pour que cette dernière soit effective pour le mois d’avril. Une cinquantaine de parcours y seront disponibles dans un premier temps pour finalement en comptabiliser plus de 360 parcours à la mi-juin.

 

En plus d’assurer l’aménagement et la préservation des accès aux plans d’eau, Canot Kayak Québec promeut le plaisir de pagayer en toute sécurité. Si vous êtes adepte de canot et de kayak de mer en solo ou en groupe, pour quelques heures ou en expédition, le volet Formations de l’organisme s’adresse à vous. Les cours sont tout autant modelés pour le grand public que pour les connaisseuses et les connaisseurs. Ils sont reconnus officiellement au Québec et réputés partout en Amérique du Nord. Vous souhaitez suivre un cours de base? Tournez-vous vers « Pagaie pour tous », une formation de trois heures qui vous donnera les bases essentielles pour pagayer en autonomie, quelle que soit votre embarcation. Vous aimeriez améliorer voire peaufiner votre technique? L’organisme vous forme afin d’obtenir vos brevets en eau calme, en eau vive ou en kayak de mer.

 

Canot Kayak Québec ne se cantonne pas seulement à la formation de pratiquantes et de pratiquants puisque les monitrices et les moniteurs sont eux-mêmes certifiés par l’organisme. Si vous souhaitez enseigner le canot ou le kayak de mer, des formations sont offertes à cet effet. Celles-ci sont assurées par des formatrices et des formateurs, également certifiés par Canot Kayak Québec. Et ce n’est pas tout! Restez en haleine, car le volet Formations ne s’arrête pas là. Si devenir accompagnatrice ou accompagnateur eau vive, canot-camping ou encore kayak de mer vous séduit, eh bien, c’est également possible. L’organisme vous forme dans ces trois disciplines. Consultez régulièrement le site Web de Canot Kayak Québec afin de ne manquer aucune date de formations, toutes pratiques confondues.

 

Que vous souteniez le volet sécurité de l’organisme ou la préservation des plans d’eau du territoire québécois, vous pouvez devenir membre de Canot Kayak Québec. En contrepartie, l’organisme vous offre des rabais chez divers fournisseurs partenaires de la province : La Cordée, Happy Yak, Boréal Design, entre autres détaillants.

 

En changeant d’image corporative, Canot Kayak Québec ne consolide pas uniquement sa mission, il met également l’accent sur ses valeurs. En effet, l’équité et l’inclusion sont de mises pour l’organisme qui devient l’un des premiers organismes de loisirs de plein air à retirer la mention restrictive « Sexe – Homme/Femme » de son questionnaire d’adhésion membre pour la remplacer par la question ouverte « À quel genre vous identifiez-vous? ». Une prise de position que Canot Kayak Québec défend, en espérant être pris en exemple par d’autres organisations.

 

À présent que le mot Fédération est démystifié, vous n’hésiterez plus à vous diriger vers Canot Kayak Québec pour vos sorties sur les plans d’eau du Québec. L’été est si vite arrivé!

 

Pour plus d’information sur Canot Kayak Québec, consulter sa page Facebook ainsi que ses comptes Instagram et YouTube

​

Bilan du Forum Plein Air 2018 : des conférenciers inspirants!

12.05.2018

Mélodie Roux, directrice des communications et événements chez Loisir et sport Montérégie

​

L’anthropologue, auteur et animateur, M. Serge Bouchard, l’a mentionné en terminant sa conférence le 6 novembre dernier au Manoir du lac Delage : « Vous êtes des résistants, des rebelles. Vous avez une mission importante. Si ce ne sont pas les passionnés de plein air qui emmèneront les jeunes en nature, qui le fera? » Une citation qui a résumé à merveille l’ensemble des présentations et discussions ayant eu lieu pendant la journée.

 

 

Sous le thème « Jeunes et plein air : à chacun son rôle! », plus de 130 intervenants, enseignants, acteurs locaux, régionaux et nationaux en plein air étaient réunis le 6 novembre dernier pour apprendre et discuter du déficit nature chez les jeunes. Des gens inspirés et inspirants qui souhaitent faire la différence et travailler ensemble à faire sortir les jeunes dehors. Des amateurs de plein air certes, mais aussi des personnes inquiètes pour l’avenir de nos jeunes.

 

Afin de justement inspirer les participants, M. François Vézina, retraité après 40 ans de services au camp Kéno, a fait voyager son auditoire d’hier à aujourd’hui lors de la conférence d’ouverture, rappelant différentes pratiques de plein air du passé. Il a su faire rire les gens en rappelant qu’il y a 25 ans, on réveillait les jeunes en pleine nuit au camp pour une activité d’épouvante dans les bois, sans lampe de poche! Le bon vieux temps! S’en est suivi une foule de présentations d’outils, de résultats de sondages, de partages de bonnes pratiques sur le plein air et les jeunes. Sans oublier cette conférence de clôture où Serge Bouchard aura réussi à capter l’attention des participants de manière incroyable pendant plus d’une heure. On aurait entendu une mouche voler tellement les oreilles étaient attentives aux paroles de ce sage homme.

 

Le Regroupement des unités régionales de loisir et de sport du Québec (RURLS) est satisfait de l’organisation de cette journée précédant les rencontres de la Coalition québécoise du plein air et celles de l’Association des parcs régionaux du Québec et d’Aventure Écotourisme Québec. Le RURLS poursuit donc le rêve de faire du Forum plein air, le plus grand rassemblement d’acteurs de plein air au Québec.

 

À surveiller : Les dates et lieux du Forum plein air 2019 seront connus en début d’année 2019.

 

Pour plus d’informations, veuillez contacter Mme Mélodie Roux : 450 773-9802 poste 215, mroux@loisir.qc.ca.

PUBLICATION DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE « SÉCURITÉ BIEN DOSÉE, UNE QUESTION D’ÉQUILIBRE! »

12.05.2018

Émilie Belley-Ranger et Joanie Trudel, conseillères en promotion de la sécurité à la Direction de la promotion de la sécurité, ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

Le comité « Sécurité bien dosée » de la Table du mode de vie physiquement actif (TMVPA) a pour mandat de concilier la promotion du mode de vie physiquement actif et de la sécurité tant dans les politiques, que dans les mesures et le discours public. À ce titre, la TMVPA a adopté l’été dernier un document de référence préparé par les membres du comité : Sécurité bien dosée, une question d’équilibre! Les membres de ce comité couvrent un large horizon : représentants de divers ministères du gouvernement, du milieu du loisir et du milieu sportif.

 

​

Public cible

Ce document de référence s’adresse d’abord aux membres de la TMVPA et par extension au public. Il s’adresse donc à tous qu’ils proviennent du milieu de l’éducation, du loisir, du sport, du plein air, du milieu municipal, etc. En fait, il peut servir de référence à quiconque désire faire la promotion d’un mode de vie physiquement actif dans un cadre sécuritaire.

​

Présentation du document

Ce document présente la démarche conceptuelle pour arriver à la définition de la sécurité bien dosée. Aussi, dès le début, on trouve les messages clés qui résument l’essence du contenu. Ces messages clés se déclinent en trois catégories : 1) la sécurité, complémentaire à la promotion d’un mode de vie physiquement actif, 2) les risques et 3) les mesures préventives.

 

Plusieurs concepts y sont abordés à savoir : le danger, le risque, la prise de risque, la sécurité, la prévention, la responsabilité civile et le risque acceptable. À la suite de la définition de la sécurité bien dosée et de ses principes directeurs, des modèles d’analyse des risques sont proposés.

 

Sécurité bien dosée, une question d’équilibre! est disponible gratuitement sur le site Web de la TMVPA. Pour en apprendre davantage sur le comité ou pour consulter le document, cliquez ici.

Table des 10 grandes villes du Québec sur le plein air

12.05.2018

Camille V. Lefebvre, conseillère en activité de plein air au Secteur du Loisir et du Sport, MEES

​

Le 2 octobre dernier a eu lieu à Québec dans le cadre des activités précongrès de la Conférence annuelle du loisir municipal (CALM), une rencontre de la Table des 10 grandes villes du Québec sur le plein air (TGVPA).

 

​

Ainsi, la TGVPA est composée de représentants provenant de :

 

  • Gatineau;

  • Laval;

  • Lévis;

  • Longueuil;

  • Montréal;

  • Québec;

  • Saguenay;

  • Sherbrooke;

  • Terrebonne;

  • Trois-Rivières;

  • L’Association québécoise du loisir municipal (AQLM);

  • La Direction du sport, du loisir et de l’activité physique (DSLAP) du MEES.

 

Les conseillers de la DSLAP ont profité de cette rencontre pour informer les membres de la TGVPA des différents dossiers en cours au plan national : le nouveau Programme de soutien à la mise à niveau et à l’amélioration des sentiers et des sites de pratique d’activités de plein air (PSSPA), des projets 2018-2019 retenus dans le cadre du Volet Projets plein air du Programme d’assistance financière aux organismes nationaux de loisir (PAFONL), des projets 2017-2018 retenus dans le cadre du Volet Projet interrégionaux du Programme d’assistance financière aux unités régionaux de services (PAFURS) ainsi que des divers événements à venir à l’automne, tels que le Forum plein air, le Congrès Plein air Nature, le Congrès annuel de l’Association des camps du Québec et la Journée d’hiver de la Société des établissements de plein air du Québec.

 

Rappelons que les objectifs de ces rencontres ponctuelles sur le plein air, en parallèle aux rencontres de la Table des directeurs de loisir et de sport des grandes villes, sont de permettre l’échange d’information, d’expertise, de bonnes pratiques et de bons coups concernant le développement du plein air et des grands espaces nature en milieu urbain.

​

Table nationale plein air des Unités régionales de loisir et de sport

12.05.2018

Annie Robitaille, conseillère en activités de plein air, ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur et Mélodie Roux, directrice des communications et événements, Loisir et Sport Montérégie

​

Les 5 et 7 novembre derniers se tenait la Table nationale de plein air des URLS, au Manoir du Lac Delage près de Québec. Cette année, ce sont deux demi-journées qui ont été organisées conjointement par le Consortium plein air des URLS et le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES). Dans un contexte où les URLS ont de nouvelles responsabilités en plein air depuis 2017, ces rencontres permettent de riches échanges, notamment sur les priorités régionales de chacune d'elles, avec les représentants plein air du MEES. Éventuellement, les prochaines rencontres seront bonifiées de contenus de formations spécifiques aux agents plein air. La formation des agents des URLS fait d’ailleurs partie du rôle des porteurs de consortiums du Regroupement des unités régionales de loisir et de sport (RURLS).

 

 

Le 5 novembre, considérant que de nouveaux agents plein air sont en fonction dans plusieurs URLS, l’équipe plein air du MEES a présenté le portrait sommaire du plein air au Québec selon les structures et les rôles du Secteur du loisir et du sport du MEES, des URLS, des fédérations de plein air ainsi que des instances permanentes en place (comités). Les programmes d’aide financière ainsi que les principales ressources documentaires y ont également été présentés.

 

M. Patrick Daigle de la Fédération des éducateurs et éducatrices physiques enseignants du Québec (FÉÉPEQ) est aussi venu présenter quelques projets en cours en lien avec le développement de la pratique du plein air au Québec, et ce, principalement auprès des jeunes. Les différents acteurs nationaux et des fédérations pourraient aussi être invités à faire des présentations lors de prochaines rencontres.

 

Plusieurs autres sujets ont été abordés lors de ces deux demi-journées, tels que la présentation et la bonification du plan d’action du Consortium plein air et l’état d’avancement des travaux de certains comités provinciaux sur lesquels des agents plein air siègent comme représentants du RURLS. Ensuite, des discussions ont eu lieu au regard de la portée à donner aux projets interrégionaux des URLS 2017-2018 ainsi que pour ceux à venir en 2018-2019.

 

Une dynamique intéressante s’installe parmi les URLS du Québec, ce qui outille davantage les agents plein air dans chacune des régions.

 

Pour plus de questions, n’hésitez pas à communiquer avec l’agent plein air de votre région qui demeure un partenaire à considérer dans le développement et la promotion du plein air au Québec.

La 15e Olympiade internationale de géographie dans la forêt boréale québécoise

12.05.2018

Matthew Hatvany, Département de géographie, Université Laval

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

Le logo des Olympiades internationales de géographie de 2018 présentait une image d’un paysage boréal de la forêt Montmorency.

 

La 15e Olympiade internationale de géographie (iGeo) s’est tenue du 31 juillet au 6 août 2018 à Québec sur le campus de l’Université Laval, avec des excursions de plein air dans la région de Charlevoix pour profiter des paysages de montagnes, de champs et du fleuve ainsi que le paysage boréal de la Forêt Montmorency. Les Olympiades sont organisées sous les auspices de l’Union géographique internationale avec l’objectif de promouvoir la discipline en coordonnant la recherche géographique et l’enseignement dans tous les pays du monde.

 

 

Les Olympiades représentent une occasion unique d’engager avec les meilleurs jeunes géographes du monde et de les aider à mieux apprécier non seulement la diversité des cultures au monde, mais également celle des paysages. Cette année, le Bouclier canadien, les basses terres du Saint-Laurent et les Appalaches du Québec étaient à l’honneur. Pendant une semaine de concours, les géo-Olympiens ont participé à des exercices écrits et terrains afin de démontrer leur compréhension de la géographie humaine et physique rencontrée dans la région de Québec.

 

Les Olympiades de 2018 étaient la deuxième plus importante jamais organisée avec 165 compétiteurs représentant 43 pays différents. Les compétiteurs étaient accompagnés de 86 chefs d’équipe et pris en charge par une trentaine de bénévoles du Québec et du Canada. Après une semaine de compétition intense, le dernier jour de chaque olympiade comprend un événement culturel. Au cours des dernières années, il y a eu des feux d’artifice et des visites de musées. Les organisateurs des Olympiades de 2018, Matthew Hatvany (Université Laval), Lynn Moorman (Mount Royal University, Alberta) et Beth Dye (Twin Rivers Education Centre, Colombie-Britannique) ont décidé de faire quelque chose de complètement différent.

 

Ils ont collaboré avec Hugues Sansregret de la forêt Montmorency pour imaginer une journée de plaisir et d’apprentissage du paysage boréal québécois. Grâce notamment au soutien financier reçu du Secrétariat à la Capitale-Nationale, la Fondation de la faune du Québec, Tourisme Charlevoix et la Société d’aide au développement de la collectivité – Charlevoix, Côte-de-Beaupré, île d’Orléans, six sites d’interprétation ont été aménagés en pleine forêt où les étudiants se sont arrêtés pour se renseigner sur la flore boréale, la faune, les cours d’eau, la gestion forestière, l’écologie et la géologie. Pour beaucoup, c’était là la première et peut-être la seule fois où ils visiteraient l’immense forêt qui entoure la partie septentrionale de notre globe. Un souper était servi avec des produits de la forêt boréale.

 

La soirée a été couronnée par un concert faunique – un événement unique au monde. Ce concert extraordinaire est présenté sous les étoiles au cœur de la forêt boréale par des musiciens installés en bateaux au centre d’un lac. La musique reproduit les sons d’animaux typiques de la région boréale, notamment les loups, les orignaux et les huards. Ce fut une expérience intime avec la culture québécoise et l’environnement naturel qui s’est gravée dans la mémoire de tous les participants!

 

Pour plus d’informations, veuillez contacter par courriel M. Matthew Hatvany.

​

​

Programme des écoles en plein air : Une première année couronnée de succès

08.30.2018

Myriam d’Auteuil, conseillère en plein air pour Sport et Loisir de l’île de Montréal

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

Crédit photo : Béatrice Germain

Le programme des écoles en plein air (PÉPA) a vu le jour grâce aux efforts de Loisirs Laurentides, de la Fédération des éducateurs et éducatrices physiques enseignants du Québec (FÉÉPEQ) et d’Éric Laforest, enseignant à l’école Sophie-Barat à Montréal. Il s’agissait d’un projet pilote, soutenu financièrement par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, dont l’objectif était de permettre aux élèves d’acquérir des connaissances et des compétences de plein air.

​

​

Les écoles participantes ont choisi une ou plusieurs activités de plein air qu’elles souhaitent réaliser avec leurs étudiants. Celles-ci pouvaient prendre plusieurs formes : club de plein air, centre de prêt de matériel, cours d’éducation physique en contexte de plein air, co-enseignement, activités parascolaires et bien plus. De cette façon, le PÉPA venait s’imbriquer dans les activités et services des Unités régionales de loisir et sport (URLS) visant à mettre en Å“uvre une stratégie visant à développer les compétences en plein air des jeunes et à lutter contre le déficit nature.

 

Au total, 11 Ã©coles et plus de 300 Ã©tudiants de la 5e année au 5e secondaire de quatre régions du Québec (Laurentides, Lanaudière, Montérégie et Montréal) ont bénéficié du projet pilote. Plusieurs activités dont la course d’orientation, l’initiation au camping, le vélo sous toutes ses formes, la randonnée pédestre, le patin à glace, le canot, le kayak de mer et le camping d’hiver étaient à l’honneur pour cette première année.

 

Le PÉPA, un succès!

 

Les élèves ont grandement apprécié leur expérience et ils en redemandent! À titre d’exemple, une élève de l’école primaire Laurentides, à Montréal, a mentionné à son amie : « Tu t’imagines si nous pouvions faire l’école au parc national de la Yamaska toute l’année! Â».

 

Une appréciation qui était également au rendez-vous auprès des enseignants : « Lorsque les élèves réalisent que le vélo devient un moyen de transport qui leur permet de devenir autonomes dans leurs déplacements, une étincelle s’allume dans leurs yeux et je me dis que j’ai réussi ma mission! Â» mentionne Annie Guilbault, enseignante en éducation physique et à la santé à l’école primaire Notre-Dame dans les Laurentides.

 

Outre l’initiation à des activités de plein air, les jeunes ont retiré d’autres expériences non négligeables. Par exemple, une étudiante de secondaire 3 de l’école Les Patriotes, en Montérégie, vivait sa première nuit à l’extérieur de chez elle, tandis qu’un autre expérimentait sa première journée sans télévision à vie!

​

Mise en place du PÉPA

 

Les sommes allouées ont principalement servi à faire l’acquisition de matériel de plein air durable pour les écoles. Néanmoins, le PÉPA va bien au-delà de simples subventions. Il permet de mettre en place du réseautage entre les enseignants, de l’accompagnement de la part des URLS ainsi qu’une banque d’outils pédagogiques pour les enseignants. La force du projet réside dans la collaboration interrégionale aussi bien qu’intrarégionale. L’implication et l’intérêt des commissions scolaires ont permis d’élever les initiatives à des mesures structurantes pour le développement du plein air dans un contexte scolaire. Un principe important qui est sous-jacent au PÉPA est la flexibilité qui permet d’adapter les projets à la réalité de l’équipe-école, de la commission scolaire ainsi qu’à celle de la région.

 

Le PÉPA visait aussi à recueillir des informations sur les expériences réalisées dans différents contextes. Les enseignants devaient documenter les étapes réalisées, les embûches et les succès vécus, et ce, tout au long de la planification, de la réalisation et de l’évaluation des activités de plein air réalisées. Ils étaient également invités à réaliser une autoévaluation de l’atteinte des objectifs, le tableau ci-dessous en présente le résumé. Ainsi, les informations, les documents et les outils colligés seront partagés entre les écoles participantes afin de créer une banque de ressources.

 

Atteinte des objectifs selon les autoévaluations des écoles

 

 

 

​

​

​

​

​

 

 

 

 

​

De plus, dans les prochaines années, les enseignants déjà impliqués dans le PÉPA seront invités à agir comme mentors auprès d’homologues dans d’autres écoles. D’ailleurs, la FÉÉPEQ travaille présentement à la rédaction d’un guide pour ces futurs mentors.


D’autres régions et plusieurs écoles mentionnent déjà leur intérêt à prendre part au projet, nul doute que la suite sera prometteuse! 

Faits saillants de l’étude : La place du plein air au sein des municipalités régionales de comté du Québec

08.30.2018

Romain Roult, professeur à l’UQTR; Denis Auger, professeur à l’UQTR; Jocelyn Garneau, étudiant à l’UQTR; Mélissa Fillion, étudiante à l’UQTR et Joliane Poirier, étudiante à l’UQTR

​

Une récente étude faisant état des leviers mis en place par les municipalités régionales de comté (MRC) pour favoriser le développement et la promotion des activités de plein air vient d’être publiée. Cette étude a été réalisée grâce à un partenariat de recherche entre la Direction du sport, du loisir et de l’activité physique du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur et le département d’études en loisir, culture et tourisme de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

 

 

La recherche a été menée à partir d’une approche quantitative via un sondage administré en ligne entre le 21 septembre et le 20 octobre 2017. Le questionnaire a été envoyé par courriel aux aménagistes de chaque MRC du Québec (n = 98). Ce sont 46 personnes qui ont complété le sondage.

 

Parmi les faits saillants de l’étude, notons que :

 

  • près de 50 % des MRC ont un parc régional, des camps de vacances et des bases de plein air localisés sur leur territoire ;

  • le vélo et la randonnée pédestre sont les principales activités offertes dans les MRC et celles-ci aimeraient les développer davantage d’ici les cinq prochaines années ;

  • parmi quelques MRC, le vélo, les activités nautiques, la randonnée pédestre, l’escalade et la spéléologie sont nommées comme des activités démontrant un intérêt à être développées ;

  • près de deux MRC sur trois ont alloué une somme spécifique au développement et à la promotion du plein air au courant de l’année financière 2017-2018 ;

  • parmi les principaux leviers financiers pour le développement du plein air, le Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) et le Fonds de développement des territoires (FDT) sont les plus nommés ;

  • le principal obstacle au développement et à la promotion du plein air dans les MRC est le manque de ressources financières et humaines.

 

Les MRC sondées cherchent à dynamiser davantage leurs territoires par des schémas d’aménagement et de développement, par le soutien aux promoteurs, aux organismes de plein air et à certains parcs régionaux, ainsi que par l’élaboration d’outils promotionnels et de communication. De plus, la grande majorité des MRC considèrent les activités de plein air comme étant un élément clé du développement territorial. À cet effet, l’étude démontre que les MRC jouent un rôle non négligeable dans la promotion, le soutien et le développement des activités de plein air au Québec.

 

Pour accéder à l’étude complète, veuillez communiquer par courriel avec M. Romain Roult: romain.roult@uqtr.ca.

Le programme Accès-Loisirs, un programme novateur pour l’accessibilité au loisir

08.30.2018

Pauline Tanguay,  directrice générale d’Accès-Loisirs Québec et Marie-Christine Thibault, conseillère en loisir à la Direction du sport, du loisir et de l’activité physique, MEES

​

Le loisir, reconnu comme un droit fondamental par la Déclaration universelle des droits de l’homme (ONU, 1948), se doit d’être accessible à tous, peu importe la condition socioéconomique des personnes. Reprenant ce principe d’accessibilité, le programme Accès-Loisirs a pour mission de rendre le loisir sportif, culturel et de plein air accessible gratuitement aux personnes de tous âges vivant en situation de faible revenu, et ce, avec la collaboration de divers partenaires du milieu.

​

​

En 2017, le programme Accès-Loisirs se chiffrait ainsi :

​

  • plus de 300 villes et municipalités participantes au Québec, regroupées en 57 programmes Accès-Loisirs;

  • 14 régions administratives rejointes sur 17;

  • 5598 places de loisirs offertes gratuitement par divers partenaires;

  • 2961 places de loisirs offertes directement à la population.

 

Mis sur pied par l'organisme Accès-Loisirs Québec, le programme Accès-Loisirs est maintenant présent à travers la province et s’articule autour de partenariats avec différents fournisseurs de loisirs, tels que des arrondissements, des municipalités, des organismes de loisirs, des clubs et des écoles spécialisées, des partenaires privés, et plus encore. Ces derniers octroient gratuitement leurs places vacantes lors des périodes régulières d’inscription à l’instance responsable du programme Accès-Loisirs de leur région.

 

Ces places de loisir culturel, sportif et de plein air sont redistribuées gratuitement aux personnes en situation de faible revenu désireuses de s’inscrire à une activité. La période d’inscription est alors coordonnée par l’instance responsable tout de suite après celle réalisée par les fournisseurs de loisirs. Ainsi, les participants au programme se trouvent inscrits sur la liste des cours de groupe, au même titre qu’un autre utilisateur qui débute la session, et ce, sans qu’il y soit identifié. Ils participent donc aux mêmes activités de loisir et adhèrent aux mêmes conditions que les autres participants sans avoir à assumer les frais d'inscription.

 

L'organisme Accès-Loisirs Québec, par son expertise, partage ainsi un moyen simple et efficace de mobiliser les partenaires à une action commune d'accessibilité au loisir. Par ailleurs, dans le cadre du Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale 2017- 2023 du Gouvernement du Québec, cet organisme bénéficiera au cours des six prochaines années d’un soutien financier de 900 000 $. Ce soutien s’inscrit dans la mesure visant à « Favoriser la participation sociale des personnes et des familles à faible revenu et mobiliser les milieux Â» avec l’implantation du programme Accès-Loisir Québec dans d’autres organismes et municipalités au Québec.

 

Le Gouvernement souhaite encourager les municipalités et les organismes à s’engager dans cette voie en soutenant Accès-Loisirs Québec dans son offre de services partout au Québec. Les sommes octroyées permettront à Accès-Loisirs Québec d’accompagner les divers milieux intéressés dans leur processus d’implantation.

 

Au Québec, plusieurs familles et personnes seules peuvent maintenant, par le biais du programme Accès-Loisirs, participer activement à différentes activités et s’intégrer par le fait même à la vie sociale de leur quartier. Vivre une expérience de socialisation leur permet de briser l’isolement et de créer de nouveaux contacts.

 

Centrale d’équipements

 

Accès-Loisirs Québec a également développé, depuis un peu plus de trois ans, une centrale d’équipements qui permet aux familles et aux personnes seules d’avoir accès gratuitement à du matériel de loisir sportif, culturel et de plein air. En plus de répondre directement aux besoins de la clientèle vivant en situation de faible revenu, la centrale vient encourager différents projets dans la communauté et est régulièrement interpellée par des municipalités à travers le Québec pour donner ou prêter de l’équipement. Accès-Loisirs Québec agit régulièrement comme organisme pivot entre ces milieux qui ont des besoins spécifiques en matériel. À cet effet, l’organisme a remis au-delà de 8 700 articles de loisirs variés, tel que de l’équipement de hockey, des raquettes, du matériel de camping, des jeux de société, etc. au courant des dernières années.

 

Pour en connaître davantage sur le programme ou pour initier une démarche d’implantation, cliquez ici.

​

Une nouvelle fédération de plein air voit le jour au Québec : la Fédération québécoise de kite

04.05.2018

Annie Robitaille, conseillère en activité de plein air à la Direction du sport, du loisir et de l'activité physique, MEES

​

La pratique du kite est en émergence un peu partout au Québec ainsi qu’ailleurs dans le monde. Cette activité de plein air, par laquelle une personne est aérotractée à partir d’un cerf-volant, est quelque peu inusitée.

 

 

De faible impact sur les éléments de la nature, la pratique du kite se prête bien aux différentes saisons québécoises. En effet, le kite peut se pratiquer sur la neige (ski cerf-volant, planche à neige aérotractée ou « snowkite Â»), sur l'eau libre ou gelée (planche aérotractée ou « kitesurf Â») et sur terre (voiture à cerf-volant ou « buggy kite Â»). Il est possible de le pratiquer sur des sites naturels de grandes étendues, tels que les lacs, les baies, les rives sablonneuses, les champs enneigés, etc.

 

Cette activité unique permet d’apprivoiser la force et la direction du vent tout en contemplant de magnifiques paysages. Selon l’aile utilisée et la force du vent, la pratique du kite est accessible à toutes et à tous. La manipulation du cerf-volant s’avère d’ailleurs peu complexe lorsqu’elle est bien encadrée pour en maitriser les éléments de base.

 

La Fédération québécoise de kite (FQK) est un organisme national de loisir nouvellement reconnu et supporté par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES). Elle saura soutenir l’ensemble de la population pratiquant cette activité ou qui aimerait la découvrir, et ce, en misant sur l’accessibilité, la promotion, le développement, la qualité de l’expérience et la sécurité.

 

La mission de la FQK est de:

 

  • Contribuer de façon significative au développement du kite en favorisant son accessibilité, la qualité de l’expérience et sa promotion dans une perspective de développement durable et d’augmentation du niveau de la pratique.

  • Adopter certaines positions et assurer la réalisation d’actions à portée provinciale, à titre de leader, dans les axes d’intervention suivants :

  • Favoriser l’accès au savoir;

  • Promouvoir le kite, dans une perspective de pérennité et d’augmentation du niveau de la pratique;

  • Concerter les acteurs du milieu;

  • Jouer un rôle prépondérant dans la prévention et la gestion du risque; 

  • Encourager la démocratie et l’engagement citoyen, en visant à mobiliser, regrouper et représenter, sur une base continue, ses effectifs affiliés sur le territoire québécois et le déployer des services à ses membres et à la population.

 

Ainsi, le MEES reconnaît la FQK comme étant un chef de file dans son champ d’intervention et comme un acteur important en matière d’accessibilité, de qualité et de promotion de la pratique libre ou organisée du kite au Québec. Sa mission, sa vie associative, le caractère préventif de ses activités, la concertation et les actions collectives qu’elles mènent contribuent à donner, à toute la population, un cadre sain et sécuritaire de la pratique du kite au Québec.

 

Pour plus d’informations sur cette activité, vous êtes invités à communiquer directement avec Mme Annie Robitaille par courriel annie.robitaille@education.gouv.qc.ca ou par téléphone au (418) 646-6142 poste 3648.

​

À nous de jouer!

04.05.2018

Maude Gingras, conseillère en activité physique à la Direction du sport, du loisir et de l'activité physique, MEES

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

​

Il est important de veiller très tôt au développement moteur et à la pratique régulière d’activités physiques diversifiées des enfants. La multitude d’initiatives en ce sens doit s’inscrire dans une perspective de complémentarité et de continuité, et ce, en fonction de la capacité et des besoins de l’enfant.

​

​

Dans le but de développer un langage commun et intégré, le comité développement moteur de la Table sur le mode de vie physiquement actif (TMVPA) a travaillé à l’élaboration de messages clés ralliant différents intervenants issus des milieux des services de garde éducatifs à l’enfance, scolaire, municipal, communautaire et associatif. Il importe d’assurer non seulement une concertation, mais aussi une complémentarité et une continuité dans les messages et les actions à mettre en œuvre dans ces milieux.

 

À cet effet, la brochure Ã€ nous de jouer ! : Des messages pour favoriser la mise en Å“uvre d’actions concertées en faveur du développement moteur des enfants présente l’importance des différents messages clés dont les acteurs interpellés par ce thème sont invités à s’approprier.

 

Afin de vous permettre d’approfondir certaines notions soulevées par les messages clés, le comité a élaboré des outils complémentaires, dont la plus récente : À nous de jouer! L'extérieur, un terrain de jeu complet.

 

Ce document sur l’importance du jeu extérieur dans le développement de l’enfant est une initiative de TMVPA. Il s’adresse aux intervenantes et aux intervenants de divers milieux. Il s’agit d’un outil de réflexion sur le rôle qu’ils peuvent jouer pour offrir aux enfants un environnement et des occasions propices au jeu extérieur.

 

Pour en savoir plus sur le comité ou pour consulter les différents outils produits, cliquez ici.

 

Pour recevoir des copies imprimées, écrivez à kino-Quebec@education.gouv.qc.ca en indiquant le nombre désiré et l'adresse de livraison.

​

Le développement du talent sportif en escalade au Québec

04.05.2018

Martin Cléroult, conseiller en sport à la Direction du sport, du loisir et de l'activité physique, MEES

​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

​

L’escalade est une activité dont le nombre d’adeptes est en progression constante depuisplusieurs années. Avec la multiplication des centres d’escalades intérieurs, la pratique sur structures artificielles d’escalade est devenue une activité de plus en plus répandue, notamment auprès des jeunes. Face à cette popularité grandissante, l’escalade sera une discipline présente aux Jeux olympiques d’été qui se dérouleront à Tokyo en 2020 en tant que sport additionnel, à la suite de la décision du Comité international olympique prise le 3 août 2016 à Rio de Janeiro. Cette nouvelle est bienvenue dans le milieu et représente une superbe opportunité pour la communauté de l’escalade au Québec de réfléchir aux meilleures pratiques à adopter afin d’assurer le développement harmonieux du volet sportif de cette discipline.

​

​

Depuis 1969, la Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade (FQME) est l’organisme de loisir reconnu et soutenu par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES), afin qu’elle assure la promotion et le développement de la pratique récréative de l’escalade au Québec. En 2013, cette reconnaissance a été élargie au volet sportif de la discipline, conférant ainsi, à la FQME, de nouvelles responsabilités en regard des contextes de la pratique sportive et la rendant admissible à d’autres programmes de soutien financier.

 

En matière de développement du talent sportif, le Programme de soutien au développement de l’excellence (PSDE) a pour objectif de soutenir des fédérations sportives dans leurs démarches visant l’atteinte des plus hauts sommets de la performance dans les disciplines qu’elles régissent, afin « d’améliorer les performances des athlètes québécois sur les scènes sportives canadienne et internationale ». Pour être admissible à ce programme, la FQME doit élaborer un modèle de développement des athlètes en fonction des exigences du Ministère en la matière.

 

Les fédérations sportives québécoises sont responsables du développement du talent sportif dans une démarche de haut niveau et de l’élaboration de modèles de développement des athlètes dans la ou les disciplines qu’elles régissent. Elles doivent élaborer ces modèles de développement des athlètes en tenant compte des exigences du sport de haut niveau et des principes fondamentaux de croissance et de maturation des athlètes. Chaque modèle vise notamment à définir le cadre de référence de la fédération et établit, pour chaque catégorie, les objectifs de développement sportif d’un athlète pour chacun des aspects de l’entraînement : physique, technique, stratégique/tactique et psychologique. Ces modèles devraient guider l’action de tous les acteurs participant à l’encadrement direct ou indirect des athlètes qui ont le talent et l’intérêt de s’engager vers le haut niveau. Le modèle de développement des athlètes en escalade est bien entamé et une version finale devrait être disponible au cours des prochains mois.

 

Soutien financier du ministère à la FQME pour le développement du talent sportif

 

Plusieurs mesures sont mises en Å“uvre par le MEES afin de soutenir les athlètes et leurs entraîneurs dans leur démarche vers le plus haut niveau :

 

En matière de soutien financier direct aux athlètes :

 

  • La mesure du crédit d’impôt remboursable aux athlètes de haut niveau identifiés par la fédération sportive auprès du ministère de niveau « excellence Â», Â« élite Â» et « relève Â» de 1 000 $ à 4 000 $;

  • Les bourses du programme Équipe Québec (pour les athlètes identifiés « excellence Â») de 6 000 $;

  • Le soutien financier de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec (FAEQ) qui remet des bourses aux athlètes-étudiants identifiés à divers niveaux.

 

En matière de services :

 

  • Le soutien financier à l’Institut national du sport du Québec (INS Québec) afin d’offrir gratuitement des services scientifiques et médico-sportifs à tous les athlètes identifiés « excellence Â» du Québec;

  • Le soutien financier au réseau de 8 centres régionaux d’entraînement multisports qui offrent des services scientifiques et médico-sportifs à tous les athlètes identifiés « Ã©lite Â», « relève Â», « espoir Â» ainsi qu’à leurs entraîneurs, en plus de soutenir 15 centres d’entraînement unisport;

  • Le soutien financier à l’Alliance Sport-Études (ASÉ) qui offre des services adaptés à l’encadrement pédagogique des athlètes québécois de haut niveau qui poursuivent des études supérieures aux niveaux collégial et universitaire.

 

En matière de soutien à l’engagement d’entraîneurs :

 

  • Les bourses du programme Équipe Québec (20 000 $) pour les entraîneurs permanents et premiers responsables des athlètes boursiers du Programme Équipe Québec;

  • Le soutien financier à l’engagement d’entraîneurs dans le cadre du Programme de soutien au développement de l’excellence (PSDE) destiné aux fédérations sportives québécoises. (montants variant entre 3 500 $ et 25 000 $ selon les contextes).

 

Autres mesures :

 

  • Le soutien financier destiné aux programmes sport-études reconnus au secondaire pour les services périphériques pour les élèves-athlètes identifiés de niveau « espoir Â»;

  • Les élèves-athlètes dans les programmes sport-études reconnus au secondaire sont admissibles aux mesures d’aide à la pension et d’aide au transport;

  • Le soutien financier à l’INS Québec de 24,5 M $ pour la construction des locaux de l’Institut national du sport du Québec.

 

Pour toutes questions en lien avec le Programme de soutien au développement de l’excellence, n’hésitez pas à communiquer avec le conseiller responsable, M. Martin Cléroult par courriel martin.cleroult@education.gouv.qc.ca ou par téléphone au 418-646-6137 poste 3661.

​

Ma cour, mes amis, mon école!

04.05.2018

Kim Lalanne, conseillère provinciale Contenus et partenariats pour Québec en forme

 

Québec en Forme, par le biais de son initiative 100º, souhaite investir auprès des écoles de la province pour la création de cours d’école actives, élément incontournable de la réussite et du bien-être des jeunes.

 

 

Plus spécifiquement, l’appel de projets vise les initiatives favorisant le jeu libre et actif, ainsi que la pratique d’activités physiques et sportives en toutes saisons par l’aménagement de la cour d’école et des espaces extérieurs, ainsi que par l’accessibilité à du matériel de jeu. Cet appel de projets s’inscrit en complémentarité avec les différents leviers actuellement mis à la disposition des écoles. Les projets retenus pourront bénéficier d’un soutien financier allant jusqu’à 5 000 $.

 

Cet appel de projets s’adresse aux écoles primaires et secondaires désireuses d’améliorer leur situation, mais qui manquent un peu de financement pour mettre leurs idées en œuvre.

 

Ces dernières ont jusqu’au 11 mai 2018 pour déposer une demande en ligne. Les projets soumis doivent être réalisés avant le 30 septembre 2019.

 

Pour tous les détails, veuillez cliquer ici.

​

Un avis, un outil!

12.08.2017

Camille V. Lefebvre, conseillère en activité de plein air à la Direction du sport, du loisir et de l'activité physique, MEES

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

​

Réalisé par la Direction du sport, du loisir et de l’activité physique, Au Québec, on bouge en plein air! vise à outiller les intervenantes et les intervenants de divers milieux pour favoriser le développement et la promotion des activités de plein air au Québec.

​

​

Issu de la collaboration d’un comité de suivi et d’un comité d’experts en matière d’activités de plein air, l’avis sur le plein air: Au Québec, on bouge en plein air! est appuyé sur une revue de la littérature documentant les bienfaits de la nature, les politiques et les pratiques en matière d’activités de plein air. Cet avis met notamment en valeur plusieurs initiatives inspirantes et présente des défis liés au plein air au Québec de même que des constats et des pistes d’action à envisager.

 

Parmi les bienfaits du plein air pour les individus, notons que le contact avec la nature favorise la pratique d'activités physiques, les contacts sociaux et réduit le stress, ce qui entraîne des répercussions positives sur la santé et le bien-être. Pour la communauté, la nature améliore la qualité des milieux de vie, en raison du fait que le bruit y est diminué, l'air y est purifié et des corridors de fraîcheur y sont créés. Par ailleurs, les services écosystémiques fournis par les parcs urbains, où prennent place certaines activités de plein air, permettent aux municipalités et aux gouvernements de profiter d'importantes retombées économiques et environnementales. Pour développer une culture du plein air, il faut notamment, créer des activités de découverte et d'initiation au plein air, faciliter l'accès aux familles, faciliter le transport vers les lieux de pratique ainsi que promouvoir les activités de plein air et les lieux de pratique.

 

Il est  possible de télécharger la version PDF de l’avis sur le plein air : Au Québec, on bouge en plein air! ainsi qu'un feuillet sur les faits saillants sur le site Web du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES).

 

En espérant que cet outil de référence saura vous être utile afin de favoriser la promotion et le développement du plein air au Québec!

​

Première étude panquébécoise sur le portrait de la pratique du plein air!

12.08.2017

Camille V. Lefebvre, conseillère en activité de plein air à la Direction du sport, du loisir et de l'activité physique, MEES

​

Une toute première! La publication d’une étude des clientèles, des retombées économiques et sociales des activités physiques de plein air au Québec est désormais disponible.

 

​

Cette étude, réalisée par la Chaire de tourisme Transat ESG UQAM, découle d'une concertation de plus de 18 organismes qui contribuent à la promotion du plein air au Québec. L'objectif était de réaliser une vaste étude afin de dresser le portrait du plein air non motorisé au Québec, incluant les retombées économiques et sociales de ce secteur, avec la contribution financière du Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES).

 

Menée en 2016, ce sont plus de 3 000 Québécoises et Québécois adultes qui ont participé à cette étude.

 

Parmi les faits saillants de celle-ci, notons que:

​

  • 66% des Québécoises et des Québécois de 20 ans et plus ont pratiqué au moins une activité de plein air au courant des trois dernières années;

  • les retombées économiques du plein air s’élèvent à plus de 2,2 milliards de dollars annuellement (en incluant les Québécoises et les Québécois seulement);

  • les trois activités de plein air les plus populaires sont le vélo, la randonnée pédestre/ marche hivernale et la raquette;

  • 90% des pratiquants affirmaient être intéressés à pratiquer une nouvelle activité de plein air;

  • les principales motivations pour faire du plein air sont l’activité physique et la beauté des paysages, les pratiquants aiment bouger en nature;

  • les principaux éléments à améliorer pour favoriser le plein air au Québec sont : l’accessibilité aux familles, le développement de forfaits et la location de matériel;

  • le plein air est une activité sociale, 85% des pratiquants sont accompagnés de leur conjoint, de leur famille ou de leurs amis.

 

Pour en connaître davantage sur les résultats obtenus sur le plein air ou sur une activité spécifique, il est possible de télécharger gratuitement l'étude ici et d’accéder à un résumé ici.

​

Forum national en plein air 2017: 300 professionnels partagent et échangent leurs connaissances

12.08.2017

Richard Leduc, coordonnateur aux recherches et aux communications pour Loisirs Laurentides

​

Les 16 et 17 novembre 2017 dernier, le Forum national en plein air, soit le grand rassemblement annuel des partenaires en plein air, s'est tenu à Sainte-Adèle, à l’Hôtel Chantecler. Sous le thème HABITEZ VOTRE ESPACE PLEIN AIR,  cet événement qui a accueilli plus de 300 participants a été orchestré par le Regroupement des unités régionales de loisirs et de sports (URLS) du Québec en collaboration avec l’Association des camps du Québec et Loisirs Laurentides.

​

​

Ce forum a permis au Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur de réaliser le lancement officiel de l’avis sur le plein air: Au Québec, on bouge en plein air! et d'en présenter les grandes lignes. Outre les nombreux ateliers qui ont animé cet événement, une conférence a eu lieu pour présenter les résultats de l’Étude des clientèles, des lieux de pratiques et des retombées économiques et sociales des activités physiques de plein air. Par ailleurs, un débat entre quatre panélistes dont le sous-ministre adjoint au Loisir et au Sport et à l’aide financière aux études, M. Robert Bédard, a marqué cette conférence.

 

Signalisation des sentiers, sécurité civile en contexte de plein air, programmes d’initiation au plein air, pérennisation des sentiers récréatifs, la problématique de la cohabitation dans les sentiers récréatifs, voilà autant de sujets qui ont été discutés lors de ce forum. 

Table nationale de plein air des unités régionales de loisir et de sport (URLS)

12.08.2017

Diane Boudreault, conseillère en activité de plein air à la Direction du sport, du loisir et de l'activité physique, MEES

​

Le 17 novembre dernier a eu lieu, à Ste-Adèle dans le cadre du Forum plein air, une rencontre de la Table nationale plein air avec les agents ou les coordonnateurs plein air des URLS. Celles-ci ont de nouvelles responsabilités en plein air, soit de réaliser des activités et des services en cette matière.

​

​

Ainsi, le volet plein air du nouveau Programme d’assistance financière aux unités régionales de services a été abordé. Des représentants de trois fédérations de plein air, soit Bernard Hugonnier de la Fédération québécoise du canot et du kayak; Gregory Flayol de Rando Québec; Annick St-Denis de Vélo Québec association ont présenté tour à tour les services, programmes, formations et expertises offertes par leur organisation respective.

​

Les conseillers du ministère, de la Direction du sport, du loisir et de l’activité physique ont profité également de cette rencontre pour informer les agents plein air des différents dossiers en cours au plan national : l’avancement des travaux du Comité de développement et de promotion du plein air qui regroupe 13 organisations, le nouveau bulletin électronique Horizon plein air, le projet commun de plate-forme web des fédérations de plein air et la vidéo promotionnelle, la base de données commune des sentiers et des sites de plein air, la plate-forme Web et mobile des sentiers et des sites de plein air. Rappelons que les objectifs de la Table nationale de plein air des URLS sont : d’assurer la compréhension commune et collaborative du déploiement des responsabilités concernant le plein air, d’échanger sur les enjeux du plein air à l’échelle régionale, de mettre en commun les bonnes pratiques et les outils nécessaires au développement du potentiel plein air des régions et de mener des projets communs.

​

Journée des parcs nationaux du Québec édition automne 2017

12.12.2017

Mylène Pronovost, Vice-présidence exploitation pour les Parcs nationaux et campings Sépaq

​

Un peu plus de 24 000 personnes ont participé à la 8e édition de la Journée des parcs nationaux du Québec qui s’est tenue le 9 septembre dernier. En plus de l’accès gratuit aux 24 parcs nationaux gérés par la Sépaq, une programmation spéciale ainsi qu’une grande variété d’activités de plein air et de découvertes étaient offertes.

 

​

Les artisans et partenaires locaux de plein air étaient également présents, offrant une programmation spéciale dans tous les parcs nationaux aux quatre coins du Québec. L’intérêt pour cette journée est toujours grandissant et les « voisins Â» de chacun des parcs nationaux apprécient l’ambiance ainsi que la visibilité que cette journée leur procure.

 

Cette année, différentes activités, conférences et kiosques étaient consacrés à mettre en valeur les bons coups en conservation pour lesquels les parcs mettent tant d’efforts. Que ce soit avec l’activité Histoire de loups qui présente le projet de télémétrie sur les loups qui se déroule au parc national du Mont-Tremblant, l’activité Petit biologiste qui permet de se glisser dans la peau d’un membre de l’équipe de conservation du parc national du Lac-Témiscouata ou les démonstrations des inventaires fauniques et floristiques au parc national des Îles-de-Boucherville, il y en avait pour tous les goûts.

 

Un concours avait été organisé pour encourager la participation à cette journée spéciale. Un nombre record de 12 000 participations a été enregistré, gage de la popularité et de la pertinence de cette journée, qui vise à favoriser le rayonnement et le sentiment de fierté envers nos parcs nationaux, nos plus beaux territoires protégés!

​

Please reload

À_nous_de_jouer.jpg
Escalade.jpg
Page couverture.PNG
Julien lors du défi du feu ; Crédit photo : Béatrice Germain
graphique_pépa.png
logo-tmvpa-page-para.png
Le logo des Olympiades internationales de géographie de 2018 présentait une image d’un paysage boréal de la forêt Montmorency.
Canot Kayak Qc.png
qu fd.png
bottom of page