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Le plein air… Pas si loin que ça de chez vous!

04.03.2019

Geneviève Riendeau, chargée de projet du Parcours Gouin et responsable des services plein air, Groupe uni des éducateurs-naturalistes et professionnels en environnement (GUEPE)

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Les mots plein air et urbain riment rarement dans la tête des citoyens d’une ville comme celle de Montréal. Pour la majorité des amateurs, la recherche d’endroits naturels dans un paysage magnifique coïncide souvent par la pratique en régions éloignées, voire même sauvages. Par conséquent, l’offre de plein air de proximité est souvent méconnue. Dans un mode de vie où les gens essaient d’adopter des comportements de plus en plus écoresponsables, quoi de mieux que d’apprendre qu’il est possible de faire une randonnée en kayak ou en ski de fond simplement en prenant le métro!

 

 

« Quoi, ici c’est encore Montréal?! » est une réaction typique des Montréalais lorsqu’ils découvrent de nouveaux endroits propices à la pratique d’activités de plein air en milieu urbain. Même si aucun pont n’a été traversé pour sortir de l’île, le dépaysement total et l’émerveillement de se retrouver en forêt ou sur une rivière est le sentiment qui habite les participants! Que ce soit par la rencontre d’un grand héron caché dans les quenouilles, un cerf de Virginie qui mordille l’écorce d’un arbre ou une tortue peinte qui se prélasse au soleil, le sentiment d’être en pleine ville s’efface entièrement.

 

En plus de profiter d’un service de location d’équipement à coût modique, les citoyens peuvent également compter sur une offre d’activités encadrées hors du commun et de cours d’initiation accompagné d’un professionnel. C’est ce qu’offre l’équipe du Groupe uni des éducateurs-naturalistes et professionnels en environnement (GUEPE) : une combinaison d’éducateurs-naturalistes et d’animateurs plein air passionnés par cette culture du plein air urbain. L’organisme à but non lucratif Å“uvre à accroître les connaissances et les attitudes favorables au respect de l’environnement et de la biodiversité par des activités en milieu naturel. Également mandaté pour le projet Parcours Gouin (en collaboration avec l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville), GUEPE travaille activement à mettre en valeur et rendre accessible les berges de la rivière des Prairies. Pas entièrement convaincus? Voici un portrait de certaines activités de plein air offertes par GUEPE sur l’île de Montréal.

 

Les joies de l’hiver, ça commence par le plein air!

 

Durant l’hiver, avec des comptoirs de location d’équipement sportif hivernal dans les parcs-nature de la Ville de Montréal, il devient facile pour l’initié de chausser une paire de skis et partir à la découverte des plus grands espaces boisés présents sur l’île. Plus à l’aise de vous aventurer lorsque vous êtes accompagnés? GUEPE offre également des cours de ski de fond pour les enfants (6 à 13 ans) et les adultes (14 ans et plus). Afin de susciter l’intérêt de tous et de rendre accessibles les sports d’hiver, des initiations, un service de prêt de raquettes et des randonnées de soirées sont offerts gratuitement dans la programmation du Parcours Gouin dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville.

 

L’été, on est dans le vent… Sur l’eau ou à vélo!

 

Quand la neige fond et que le soleil nous chauffe un peu plus les joues, il est temps d’enfourcher son vélo et de partir à la découverte des berges de la rivière des Prairies! Lieu magique et naturel, la piste cyclable longeant le boulevard Gouin est l’une des plus longues de Montréal! Si vous n’avez pas de vélo pour venir découvrir les environs, pas de problème, car un service de location de vélos à bas prix est offert au pavillon d’accueil du Parcours Gouin - le premier bâtiment à consommation énergétique nette zéro à Montréal. Pendant que vous y êtes, profitez des visites guidées gratuites de celui-ci, de quoi remplir votre journée d’activités! Retrouvez le pavillon d’accueil à deux pas de la station de métro Henri-Bourassa.

 

En explorant les environs, il est aussi possible de se rendre jusqu’au site nautique Sophie-Barat où un service de location d’embarcations nautiques est offert. Vous avez envie de vivre une aventure en plein air? Découvrez une multitude d’activités encadrées ($) offertes dans la programmation du Parcours Gouin : kayak au clair de lune, randonnées en rabaska avec personnage historique, randonnées guidées à vélo et même des initiations au kayak. Explorer la rivière des Prairies, c’est l’adopter! Vous pourrez profiter d’une vue superbe sur l’île, ainsi que découvrir des fragments de paysages urbains en harmonie avec la nature.

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Pour plus d’information, veuillez consulter les sites Web de GUEPE et du Parcours Gouin.

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Vélo Québec travaille sur le géoréférencement des sentiers!

04.03.2019

Francis Tétrault, chargé de programme, vélo de montagne, Vélo Québec Association

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Vélo Québec travaille actuellement à déployer une ressource sur le terrain dont le mandat sera de géoréférencer les sentiers de vélo de montagne du Québec.

 

 

Les équipements utilisés permettront de relever les sentiers et les éléments qui les composent avec une précision dépassant de loin celle des appareils couramment utilisés :

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  • Téléphones cellulaires : précision entre 15 et 20 mètres;

  • GPS d’usage courant : précision entre 4 et 8 mètres;

  • Appareil submétrique (utilisé pour le projet) : entre 30 cm et 1 mètre.

 

Un appareil sera rendu disponible pour les fédérations de plein air et les partenaires pour la saison 2019. Renseignez-vous auprès de Vélo Québec pour connaître les modalités!

 

Pour plus d’information, veuillez cliquer ici.

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L’intégration par le plein air

04.03.2019

Adrienne Blattel, coordonnatrice du programme de Plein air interculturel pour l’Association récréative Milton-Parc

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Depuis 2010, un programme unique en son genre permet à de nouveaux arrivants d’apprivoiser le Québec et de tisser des liens avec d’autres Montréalais(es) grâce à des activités de plein air.

 

 

Le programme de Plein air interculturel a vu le jour en 2010 lorsqu’Adrienne Blattel, citoyenne motivée, a entamé une collaboration avec l’Association récréative Milton-Parc, un centre de loisirs à Montréal, pour une première sortie d’initiation au canot-camping.

 

Les objectifs du programme sont de rapprocher les Montréalais(es) de toutes origines grâce à des activités conviviales de plein air et de donner l’opportunité aux nouveaux arrivant d’essayer des activités de plein air qu’ils ne connaissent pas encore. Les activités comprennent de l’initiation au ski de fond, à la raquette, au patin, au kayak, au canot et au camping ainsi que des ballades en randonnée pédestre ou à vélo, et des échanges linguistiques en plein air.

 

Chaque année, environ 75 sorties en plein air ont lieu, allant d’une simple randonnée sur le mont Royal jusqu’à une fin de semaine en autonomie dans un refuge. Environ 500 personnes différentes y participent, dont certaines participent à plusieurs activités. Tous sont les bienvenus, peu importe leur origine et leur statut. Il y a parmi les participants des résidents permanents, des demandeurs d’asile, des détenteurs de permis temporaire, des étudiants internationaux, des Montréalais(es) établis, des Québécois(es) nés ici, etc.

 

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Dans l’ambiance décontractée du plein air, les participants rencontrent de nouveaux amis, et bien souvent, ils organisent par la suite d’autres sorties en plein air ou sociales entre eux. Plusieurs disent que l’expérience a été essentielle pour leur intégration au Québec. Particulièrement en hiver, les nouveaux arrivants apprécient énormément le coup de pouce. Ils peuvent essayer des sports d’hiver même s’ils n’ont ni matériel, ni voiture, ni expérience préalable, apprenant ainsi des façons d’être bien en hiver.

 

Le programme est soutenu par divers partenaires et bailleurs de fonds, incluant MEC (Mountain Equipment Co-op) une coopérative de plein air et la Maison de l’amitié un centre communautaire voisin.

 

Pour plus de nouvelles au sujet du programme de Plein air interculturel et de son fonctionnement, vous pouvez contacter la fondatrice et coordinatrice Adrienne Blattel à l’adresse suivante : adrienne@pleinairinterculturel.com.

Montréal, pour une plongée en apnée plus urbaine!

04.03.2019

François Leduc, ApneaCity

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© Crédit photo : Félix Renaud (www.felix-renaud.com)

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Il fut une époque où il n’était pas recommandé de se baigner ni de consommer du poisson venant du fleuve Saint-Laurent, autour de Montréal. Au cours de ces années, il était question de niveau de mercure trop élevé et dangereux pour la santé. Le rapport qu’avait la population avec le majestueux fleuve en était donc un qui n’était pas très attirant et, jusqu’à un certain point, les gens avaient une certaine crainte des eaux du « chemin qui marche ».

 

 

La création d’ApneaCity

 

Plusieurs années plus tard, lorsque l’école de plongée en apnée ApneaCity fut créée, les membres fondateurs désiraient une image pour le site Web et une marque de commerce urbaine, c’est-à-dire différente du « petit dauphin adorable » et du film Le Grand Bleu, comme le font la majorité des écoles. Ces deux images étaient héritées de la Méditerranée et des eaux du Sud, où le rêve de plonger dans de belles eaux turquoise à la visibilité incroyable et à la vie sous-marine abondante était le standard.

 

Or, la réalité est tout autre et les créateurs d’ApneaCity avaient le désir de présenter une image qui représentait davantage la communauté et surtout la pratique. Amoureux de la grande métropole, de sa culture et de sa riche diversité, voilà l’histoire derrière le nom qu’ont donné les fondateurs d’ApneaCity.

 

Le début d’une grande collaboration

 

Le premier à avoir été inspiré par les idées novatrices des fondateurs, fut l’un de leurs élèves, Félix Renaud, apnéiste talentueux. Or, au-delà de l’apnéiste et de l’amitié qui en a découlé, Félix est surtout l’un des photographes professionnels les plus en vogue à Montréal. En effet, ses photos racontent une histoire un peu comme un film : dès qu’on en regarde une, on imagine une histoire, une vie.

 

Après une première collaboration pour les images de leur site Web, l’équipe d’ApneaCity et M. Renaud ont continué d’échanger des idées créatives, simplement pour le plaisir. C’est ce qui est admirable de M. Renaud. Alors que sa popularité montante fait de lui un photographe de plus en plus recherché, il trouve toujours le temps de travailler sur un projet, purement pour son plaisir et pour sa recherche créative.

 

Cette eau qui nous entoure

 

Ainsi est née une nouvelle idée, dans la volonté de jouer la carte urbaine de la plongée en apnée et aussi de se réapproprier le fleuve : explorer le fleuve en début de printemps et passer sous le pont Jacques-Cartier en plongée en apnée. Il a été évoqué plus haut que le fleuve n’avait pas de réputation glorieuse, dû au fait qu’il est encore loin le moment où le Québec pourra crier réussite d’avoir fait du Saint-Laurent un cours d’eau pure. Les résidents de Montréal ont tendance à oublier qu’ils vivent sur une île, qu’ils sont entourés d’eau. Que cette eau, c’est la leur, celle qu’ils boivent tous les jours.

 

Il y a longtemps qu’il était question de faire des expéditions urbaines autour de l’île. Finalement, au début d’avril 2018, M. Renaud propose une escapade sous le pont Jacques-Cartier, emblème de Montréal. Quand il déclare qu’il a une idée en tête pour une photo et que cela implique un peu d’aventure, d’audace et d’inconnu, l’équipe d’ApneaCity embarque.

 

L’expédition

 

Après une discussion sur cette idée d’envergure, l’élaboration d’un plan d’expédition fut créée. Le 2 avril, soit le lundi de Pâques, Félix Renaud, Philippe Beauchamp et François Leduc se rejoignent sur la Rive-Sud, dans un stationnement tout près du parc Marie-Victorin. Ils y laissent une voiture pour le retour. Ils se changent à l’extérieur alors que la température ambiante ne dépasse pas les 4oC et que de bonnes bourrasques donnent le sentiment d’être encore en février.

 

Ils embarquent donc dans l’autre voiture avec leur combinaison d’apnée déjà sur le dos, palmes, masque et tuba, une bouée pour assurer une visibilité de sécurité sur le fleuve, des caméras et un enthousiasme fou à se mettre à l’eau.

 

Comme ils l’avaient planifié, ils sortent du pont Jacques-Cartier sur l’île Sainte-Hélène et se dirigent près d’un quai de débarquement des navettes urbaines, entre le Vieux-Port et le parc d’attractions La Ronde. Une surprise les attend : le quai et la rampe qui sont présents l’été pour accéder aux navettes sont absents. À moins de sauter dans l’eau du haut des 3 ou 4 m et de risquer de se fracasser sur des rochers, la seule autre solution est de descendre le long du rivage en chevauchant rochers et bancs de neige, pour finalement arriver au niveau de l’eau.

 

On se met à l’eau!

 

L’eau est encore glaciale à ce temps de l’année. Les ordinateurs d’apnée enregistrent une température de 4 à 6oC. La visibilité sous l’eau est presque nulle à cause des crues d’eau dues à la fonte des neiges, mais la vue qu’ils ont sur la ville et sur le Vieux-Port est magnifique. C’est exactement ce pour quoi ils sont venus. Rapidement, ils sont pris par le courant assez puissant. Tout ce qu’il leur reste à faire est de se laisser porter en regardant le paysage urbain. Alors qu’ils glissent doucement sous le pont, Félix commence à opérer sa magie en prenant de mémorables clichés.

 

Mise en garde et sécurité

 

Au total, ils ont parcouru, en randonnée aquatique palmée, 3 km en une heure. Assez longtemps pour commencer à sentir un début d’engourdissement des pieds et des mains. Signe que l’engelure n’est plus très loin et qu’il est temps de sortir de l’eau pour se réchauffer.

 

Il est important de mentionner que le parcours de l’expédition traversait une zone de trafic maritime intense, particulièrement de plaisanciers en période estivale, ce qui rend cette expédition très risquée pendant l’été. Comme la leur s’est déroulée au début d’avril, ils n’ont pas croisé un seul bateau. De plus, il est important de rappeler que la meilleure façon de pratiquer le sport est de suivre une formation d’une agence reconnue en plongée et en apnée et de toujours le faire en présence d’un autre apnéiste certifié.

 

Pour plus d’information, consultez le site Web d'ApneaCity. Vous pouvez aussi consulter le site Web de Félix Renaud ainsi que son compte Instagram (@felix.renaud).

Le Parc de la Rivière-des-Mille-Îles, votre destination plein air à deux pas de chez vous!

04.03.2019

Emilie Greffe, régisseure, Division activité physique, sport, plein air, Ville de Laval

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Les oiseaux chantent. Leurs mélodies, portées par une douce brise, annoncent ce redoux tant espéré! Ça y est, le printemps est arrivé!

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C’est le temps de renouer avec une foule d’activités de plein air que l’hiver avait mis sur la glace et de profiter des attraits de la destination écotouristique par excellence de la grande région métropolitaine : le Parc de la Rivière-des-Mille-Îles! Vivez une immersion en pleine nature dans les bayous près de chez vous, et ce, à seulement quelques minutes de la ville. Vous y trouverez plus d’espèces végétales et animales que dans plusieurs grands parcs du Québec.

 

Si vous avez envie de parcourir la rivière, optez pour la location d’embarcation personnelle! Vous y trouverez des embarcations qui correspondent au rythme de chacun, telles qu’un canot, un kayak simple ou double, un pédalo, une chaloupe, une planche à pagaie ou un rabaska pouvant accueillir jusqu’à 10 personnes. Cette année, le Parc de la Rivière-des-Mille-ÃŽles a ajouté plusieurs planches à pagaie pour répondre à la grande demande et est toujours l’endroit qui a le plus de rabaska au Québec! Plusieurs activités guidées s’offrent à vous, telles que le kayak au crépuscule, des initiations au bateau dragon et une panoplie de randonnées animées.

 

Les amateurs de pêche seront servis cette année grâce à une belle activité familiale : l’initiation guidée à la pêche. Découvrez les différentes espèces qui habitent la rivière et comment transformer votre sortie de pêche en un délicieux souper. Ce programme Pêche en herbe permet aux enfants âgés de 9 à 12 ans de s’initier à cette activité, en plus de repartir avec une canne à pêche, un guide Guliver et un permis de pêche valide jusqu’à l’âge de 18 ans. Éducatif, enrichissant, et surtout mémorable!

 

Retournez dans le temps en vous laissant entraîner à l’époque de la villégiature à l’occasion d’une croisière animée de 1 h 30 à bord du Héron bleu. Cette croisière historique et écologique s’effectue à bord d’un ponton de 48 passagers, en compagnie d’un guide naturaliste-interprète. Les passagers naviguent à travers les îles de la rivière des Mille ÃŽles et ses rives de forêts marécageuses, un endroit réputé comme un havre de villégiature au début du 20e siècle. La navigation dans cet environnement insulaire permet de découvrir la faune diversifiée qui y habite, telle que des tortues et des hérons.

 

Lors des journées plus fraîches ou pluvieuses du printemps, visitez le tout nouveau Centre d’exploration de la rivière des Mille Îles. Prenez un café en profitant d’une magnifique vue sur la rivière et sur les bourgeons en fleur. Ne manquez pas l’exposition permanente Incroyable, mais vrai!, une immersion au cœur de l’histoire de la rivière permettant aussi de se familiariser avec les enjeux environnementaux de l’écosystème de la région et les efforts de conservation et de mise en valeur de notre précieux cours d’eau.

 

La nature vous invite à la rejoindre pour son renouveau printanier au Parc de la Rivière-des-Mille-Îles!

 

Pour plus d’information sur le Parc de la Rivière-des-Mille-ÃŽles, consultez le site Web, les comptes Facebook et Instagram ou téléphonez au : 450-622-1020.

Inauguration du parcours « Sur la piste des Cubes énergie » au parc national du Mont-Saint-Bruno

04.03.2019

Karine Ménard, conseillère stratégique, Vice-présidence exploitation – Parcs nationaux et campings, Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq)

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Le 12 février 2019, la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq), en collaboration avec le Grand défi Pierre Lavoie, a procédé à l’inauguration de son nouveau parcours « Sur la piste des Cubes énergie » au parc national du Mont-Saint-Bruno, une formule amusante et gratuite pour familiariser les jeunes avec la pratique du ski de fond.

 

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Un parcours amusant pour initier les jeunes au ski de fond

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Cette initiative a été réalisée grâce à un désir commun des deux organisations de faire bouger les jeunes et de les faire sortir dehors. Elle représente également une nouvelle occasion pour les jeunes de s’initier à ce sport d’hiver.

 

L’inauguration du nouveau parcours « Sur la piste des Cubes énergie » s’est faite au parc national du Mont-Saint-Bruno en présence de M. Pierre Lavoie. Une centaine d’élèves de 5 à 12 ans étaient sur place pour essayer le parcours ou s’adonner à des activités de randonnée, de glissade et de raquette.

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Un apprentissage sans pression

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Le nouveau parcours « Sur la piste des Cubes énergie » permettra aux plus jeunes de faire leurs premiers pas de ski de fond dans un contexte ludique et décontracté. Il comprend un plateau d’apprentissage qui facilite la familiarisation avec l’équipement et la glisse. Une fois la confiance acquise, une boucle de 600 mètres s’offre aux jeunes afin de les initier sans pression aux plaisirs des sentiers tracés.

 

L’ensemble du parcours « Sur la piste des Cubes énergie » est agrémenté par des jeux, des petites cabines et des personnages colorés bien connus des jeunes familiers avec le défi des Cubes énergie du Grand défi Pierre Lavoie. Le parcours d’initiation est situé dans la zone familiale du parc national du Mont-Saint-Bruno, qui comprend également une glissade sur chambre à air et une zone de détente pour tous.

 

Pour plus d’information, veuillez cliquer ici.

Être parmi les premiers à explorer une nouvelle destination plein air…

04.03.2019

Lysiane Morin, conseillère en loisir, Loisir et Sport Abitibi-Témiscamingue

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La création d’un parc national est un événement de plus en plus rare, particulièrement lorsqu’il survient à relative proximité des grands centres. L’idée d’un parc national au Témiscamingue a d’abord germé dans la tête de citoyens engagés depuis des décennies à la protection… d’un site historique! Le poste de relais pour le flottage du bois d’Opémican fut au cœur du développement de l’industrie forestière de la région pendant près de 100 ans.

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Souhaitant protéger et mettre en valeur ce magnifique lieu, la corporation d’Opémican a initié de nombreuses démarches, qui ont mené au dépôt d’une demande au ministère responsable des parcs nationaux en 2002, afin que celui-ci évalue le potentiel du territoire. Après une étude formelle, des consultations publiques et une recommandation finale positive, le Gouvernement du Québec créait officiellement le parc national d’Opémican, en décembre 2013. La Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) a été ensuite mandatée pour réaliser le développement et pour en diriger les opérations, en faisant le 24e parc national sous sa responsabilité. Elle a obtenu également le mandat de restaurer et de mettre en valeur le site historique de la Pointe Opémican.

 

Le développement d’un nouveau parc repose d’abord sur ses spécificités. Le parc national d’Opémican se distingue d’abord par sa dualité de parc et de site historique. Son patrimoine naturel comprend entre autres les magnifiques lacs Kipawa et Témiscamingue, ainsi que la célèbre rivière Kipawa, qui attire les meilleurs kayakistes lors d’un festival d’eau vive Ã  chaque début d’été, mais qui fut aussi un lieu de tournage de prédilection pour les cinéastes d’Hollywood pendant la première moitié du 20e siècle. Elle est désormais immortalisée sur un peu plus de 45 millions de billets de 10 $ produits dans le cadre du 150e anniversaire de la Confédération canadienne. Le parc est également situé en territoire traditionnel algonquin, ouvrant la porte à toute une autre dimension culturelle.

 

En 2018, les premiers visiteurs ont pu découvrir le secteur de la rivière Kipawa, situé au nord du parc national d’Opémican. Grâce à des bases de location autonome de canots ou de vélo, on peut y mixer plusieurs activités au cours du même circuit! Imaginez-vous explorer l’archipel de l’Île aux Fraises en canot, puis camper avec votre tente sur une minuscule île privée, puis combiner le vélo le lendemain pour revenir directement à votre voiture; ou encore, emprunter le sentier Inukshuk jusqu’aux berges du lac Témiscamingue, longer des parois vertigineuses en canot, puis revenir à votre prêt-à-camper Étoile situé tout en haut de ces parois juste à temps pour le coucher du soleil!

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Crédit photo : Mathieu Dupuis  | © Sépaq

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Cet été, ce sera au tour du secteur de la pointe Opémican de dévoiler ses secrets! Les berges du lac Témiscamingue y sont sablonneuses et la présence de grands pins blancs et rouges nous rappelle les forêts de géants de la côte Ouest! Des installations toutes neuves, un camping avec services et un circuit de découverte du site patrimonial d’Opémican viendront enrichir l’expérience de ce secteur, où la randonnée, les activités nautiques et le vélo seront à l’honneur!

 

En 2019, le rendez-vous nature par excellence est au parc national d’Opémican! Être parmi les premiers à explorer un nouveau parc national, c’est une opportunité rarissime!

 

Pour plus d’information sur le parc national d’Opémican, vous pouvez consulter le site Web, en cliquant ici, et la page Facebook du parc, en cliquant ici.

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Lancement de la marque PaRQ

12.05.2018

Magalie Bernard, coordonnatrice du service aux membres, Association des parcs régionaux du Québec

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C’est lors du premier Congrès Plein air – Nature que l’Association des parcs régionaux du Québec (PaRQ) a dévoilé sa marque PaRQ avec le lancement de l’implantation de la démarche d’accréditation pour les parcs régionaux. Posséder une véritable identité c’est ce que PaRQ met en place afin d’être reconnu comme LE réseau des parcs régionaux à travers la province.

 

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D’ailleurs, le sous-ministre adjoint au loisir et au sport du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, M. Robert Bédard, était présent pour soutenir la réalisation et l’accomplissement de ce projet, rendu possible grâce à la participation financière de son ministère.

 

Les parcs régionaux sont des espaces nature de proximité, où le plein air se vit facilement et quotidiennement. Ils favorisent les bienfaits sur la santé et le bien-être de la population québécoise locale, régionale et provinciale, par leur offre d’activités de plein air et par l’accessibilité de leur territoire. Que ce soit par une approche éducative, récréative, sportive, touristique ou simplement ludique, les parcs régionaux sont de merveilleux territoires pour toute la population du Québec. En synergie avec la politique de l’activité physique, du sport et du loisir du Ministère, la marque PaRQ vient renforcer l’accessibilité, la qualité de l’expérience et la valorisation de l’activité physique de plein air dans les parcs régionaux du Québec.

 

Le président de l’association, M. Stéphane Michaud a ensuite souligné l’aboutissement des efforts depuis la création de l’association en 2014. Tout en gardant leur authenticité, les parcs régionaux sont prêts à démontrer leur correspondance aux standards de qualité dont se dote le secteur.

 

La marque PaRQ confirme une sécurité et une qualité des activités de plein air dans les parcs régionaux du Québec. Avoir un réseau fort avec un rayonnement régional important, s’assurer que les visiteurs vivent une expérience positive, unique à chaque parc régional et que l’expérience soit riche, durable et empreinte de saveurs régionales font partie de la vision de la marque PaRQ.

 

Ce projet a été possible grâce à un comité d’élaboration, ainsi qu’une équipe dédiée avec des expériences diversifiées, qui ont su mettre la saveur des parcs régionaux et leur grande expérience dans cette marque PaRQ. Comme le mentionne le directeur général, M. Pierre Gaudreault, « C’est l’expertise de plus de 20 ans en gestion de qualité et de sécurité qu’Aventure Écotourisme Québec a mise à contribution pour le réseau PaRQ».

 

Accompagné de M. Robert Bédard, M. Stéphane Michaud a profité de ce lancement pour présenter et féliciter les sept (7) parcs régionaux qui ont participé activement à ce projet en implantant la marque PaRQ au sein de leur parc. Bravo aux parcs suivants pour leur accréditation :

  • Parc de la côte Boisée, Groupe plein air Terrebonne

  • Parc de la rivière Batiscan

  • Parc régional des Appalaches

  • Parc régional de Beauharnois-Salaberry

  • Parc régional des Grèves

  • Parc régional du Mont Ham

  • Vallée Bras-du-Nord, coop de solidarité

Découvrez ces parcs en cliquant ici.

 

L’Association invite tous les autres parcs à entamer la même démarche afin de joindre les rangs en tant qu’ambassadeurs de la marque PaRQ. Pour en savoir plus sur la démarche d’accréditation, cliquez ici.

 

À propos de l’Association des parcs régionaux du Québec (PaRQ)

L’Association des parcs régionaux du Québec valorise et positionne les parcs dans l’industrie récréotouristique du Québec en développant la qualité et la diversité de l’expérience des visiteurs et en faisant la promotion d’une image de marque distinctive qui adhère aux principes de développement durable. Selon les plus récentes informations obtenues concernant les parcs régionaux au Québec, ce réseau pourrait rapidement dépasser les 100 membres sur les 200 sites répertoriés.

L’escalade de glace : la magie de l’hiver au Québec

12.05.2018

Olivier Deslauriers-Gaboury, directeur général, Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade

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L’hiver approche à grands pas, ce qui signifie que la saison d’escalade de glace est à nos portes. Ce sport, intriguant pour certains, est une façon d’être en harmonie avec la nature malgré les températures froides et de vivre des expériences hors du commun.

 

 

Selon Samuel Patoine, guide aventure et moniteur chez Attitude montagne, l’escalade de glace est vraiment accessible à tous : « Je dis toujours que n’importe qui, qui est capable de monter dans une échelle, est capable de faire de l’escalade de glace! Il ne faut pas être un athlète olympique pour essayer l’escalade de glace. Après, si on veut se pousser, il y en a pour tous les niveaux. Mais au début, il y a des endroits pour commencer », affirme-t-il.

 

C’est un sport assez demandant physiquement, mais qui vaut le travail. « C’est tellement beau et magique. Tu passes la journée à l’extérieur. Parfois, la glace est bleu turquoise, parfois elle a des teintes de jaune. Ça dépend tu grimpes où, qu’est-ce que tu fais. Tout est blanc autour de toi. Les paysages sont magnifiques », raconte-t-il.

 

Monter des parois rocheuses et monter des parois glacées, ce n’est pas exactement la même chose. Selon Samuel Patoine, c’est un peu comme comparer le ski alpin à la planche à neige. Les deux disciplines se déroulent au même endroit, mais ne sont pas pratiquées de la même manière.

 

« Ce n’est pas parce que tu es bon en roche que tu es bon en glace. Les techniques de grimpe sont différentes. En glace, les mouvements en tant que tels ne sont pas difficiles, mais il faut économiser de l’énergie pour se rendre jusqu’en haut. On grimpe souvent plus longtemps, mais c’est moins technique. En roche, c’est souvent des casse-têtes, plus qu’en glace », mentionne-t-il.

 

Niveau sécurité, Samuel Patoine souligne qu’il faut respecter les mêmes consignes que lorsqu’on grimpe sur la roche. Il rappelle cependant le port du casque, qui est très important parce qu’il n’est pas rare que des morceaux de glace tombent du haut de la paroi. Il encourage tous les amateurs de plein air à braver l’hiver pour essayer d’atteindre le sommet d’une paroi glacée. Il croit que c’est un sport vraiment facile à aimer : « Il y a tellement de textures différentes que ce n’est jamais la même chose. Il faut vraiment prendre le temps d’analyser la surface avant de se lancer dans une grimpe. C’est une expérience complète à chaque fois ».

 

Selon lui, le Québec est probablement l’un des meilleurs endroits pour l’escalade de glace. Ses coups de cœur sont : le site de Prévost dans la région de Montréal et les nombreux sites qui ornent la Côte-Nord.

Prolonger le plaisir du vélo à l’année

12.05.2018

Antoine Hébert Maher, Chargé de projets, recherche et expertise, Vélo Québec Association

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Tranquillement l’hiver s’installe et, pour certains, c’est le temps de ranger leur vélo, bien souvent à contrecœur. Pourtant, il est possible et même agréable de faire du vélo durant la saison froide. En effet, que ce soit pour éviter la congestion, pour se stationner facilement, pour intégrer l’activité physique à son quotidien, pour se déplacer à peu de frais et sans polluer ou simplement pour avoir du plaisir, les raisons d’utiliser son vélo à l’année sont nombreuses.

 

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Et le froid? Il faut bien sûr s’habiller convenablement, mais moins que pour attendre l’autobus. Le vélo n’est pas seulement un mode de déplacement, c’est aussi un sport d’hiver et, comme c’est le cas pour le ski de fond ou le patin, le corps humain se réchauffe beaucoup plus rapidement qu’un moteur !

 

Et la tenue de route? La conduite hivernale d’un vélo s’apprend comme c’est le cas pour une automobile et il existe même des pneus à clous pour vélo qui sont spécifiquement conçus pour la glace. Cela étant dit, il n’y a pas d’obligation à enfourcher son vélo tous les jours et certains cyclistes optent pour celui-ci seulement lorsque les conditions sont bonnes, soit la majorité du temps. En effet, les Québécois sont des as de l’entretien hivernal et les routes ne restent jamais enneigées longtemps.

 

Enfin, le nombre de kilomètres de pistes cyclables qui sont entretenues l’hiver par les municipalités ne cesse d’augmenter, ce qui accroit considérablement le confort et la sécurité des cyclistes. Par conséquent, il n’est donc pas surprenant que ceux qui décident de pédaler à l’année soient de plus en plus nombreux aux quatre coins du Québec. En effet, selon l’État du vélo au Québec en 2015, une vaste étude réalisée tous les cinq ans par Vélo Québec, ce sont désormais plus de 180 000 Québécois qui s’adonnent au vélo au moins une fois entre les mois de décembre et de mars. D’ailleurs, pour ceux qui désireraient s’initier au vélo quatre saisons, plusieurs trucs et astuces concernant l’habillement et les possibilités pour adapter son vélo sont disponibles sur le site Internet de Vélo Québec.

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La FQME : déploiement d’un réseau fort de sites de ski de montagne

12.05.2018

Maxime Bolduc, directeur ski de montagne à la Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade

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Avec l’engouement grandissant des Québécoises et des Québécois pour la pratique du ski de montagne, la Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade (FQME) s’est donné plusieurs outils pour mieux encadrer ce sport. Depuis maintenant trois ans, la FQME s’entoure d’un groupe d’experts pour réfléchir au développement du ski de montagne au Québec. Ce groupe, rassemblé dans la Commission ski de la FQME, est constitué des acteurs clés du monde du ski de montagne et donne les grands axes de développement de la discipline, que ce soit dans le domaine de la formation, de l’accès et l’aménagement des sites ou encore de la sensibilisation et la promotion de la sécurité du sport. De plus, une ressource permanente a été engagée pour mettre en branle le déploiement du ski à la FQME et entreprendre ce grand chantier.

 

 

Manuel d’aménagement des sites

Pour mieux encadrer le développement des sites de ski de montagne au Québec, un manuel d’aménagement spécifique a été réalisé, ayant pour but d’aider les gestionnaires, propriétaires ou instances publiques à développer leurs sites selon les bonnes pratiques pour établir une planification d’aménagements durables, écologiques et diversifiés des forêts, tout en garantissant la sécurité des skieurs et la qualité de l’expérience glisse qui sont prépondérantes. Ce manuel permet aussi d’identifier les critères d’aménagement et de planification des sites permettant d’avoir la reconnaissance de la FQME et, ainsi, intégrer le réseau des sites de la fédération. Cette intégration vient avec des avantages, comme l’assurance responsabilité civile des gestionnaires et propriétaires, la représentation auprès des instances gouvernementales et la promotion des sites.

 

De la théorie à la pratique : déploiement du réseau de sites de ski

Avec l’aide des partenaires locaux, des propriétaires terriens et de la communauté de skieurs, la FQME déploie et soutient un nouveau réseau de sites de pratique de ski de montagne, qui connaît une forte croissance pour la saison 2018-2019. De deux sites en 2015, le réseau ski de la FQME s’élève maintenant à treize sites. La Mecque du ski de montagne est bien en Gaspésie et la FQME et ses partenaires, comme la Coopérative Accès Chic-Chocs, y mettent beaucoup d’efforts en développant plusieurs sites (Mont Lyall, Maria, Gaspé, etc.). Toutefois, la stratégie actuelle est de rendre la pratique plus accessible au plus grand nombre possible de Québécoises et de Québécois. Dans cette logique, le déploiement se fait donc au niveau panquébécois. Des nouveaux lieux de pratique voient le jour en Mauricie, en Estrie, dans les Laurentides, dans la Capitale-Nationale, en Chaudière-Appalaches, au Lac-Saint-Jean et dans le Bas-Saint-Laurent. Notre vision est de faire du Québec une destination de ski de montagne d’excellence.

 

Pour en savoir plus :

Vidéo  

Site Web de la FQME 

Page Facebook de la FQME

Le camping d’hiver, un savoir-faire canadien

12.05.2018

Symbolisé par son programme « Ours polaire », le savoir-faire de l’Association des Scouts du Canada (ASC) en matière de camping d’hiver est reconnu dans le milieu.

 

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Dormir dans un abri de neige par une nuit hivernale de janvier ne viendrait pas à l’idée de tout le monde. Pourtant, c’est un rite de passage presque obligé dans la vie d’un scout canadien. Plus que ça, ils sont même nombreux à attendre avec impatience le froid pour vivre cette expérience hors du commun.

 

Alors, les scouts canadiens sont-ils fous? Certainement pas! Piloté par un comité dédié et composé de spécialistes, le programme de camping d’hiver de l’ASC est une référence en la matière. Que ce soit en termes de formation, de normes de sécurité ou de transmission des connaissances, les animateurs sont « parfaitement outillés pour permettre aux jeunes de vivre une aventure mémorable et sécuritaire », explique Catherine Guay, directrice de la formation et des ressources adultes à l’ASC.

 

Le scout est « toujours prêt »… car il est bien préparé!

Réservé aux jeunes de 11 ans et plus (de la branche « éclaireurs » à la branche « routiers »), le programme Ours polaire permet aux jeunes de développer des compétences et donne accès à trois badges, selon le type de camping d’hiver réalisé :

  • Camping d’hiver sous tente chauffée;

  • Camping d’hiver léger fixe sans chauffage;

  • Camping d’hiver léger itinérant.

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Sous la supervision d’adultes formés pour transmettre les techniques et compétences inhérentes à chacun de ces types de camping (faire un feu sur la neige, construire un abri, savoir administrer les premiers soins en cas d’engelure, etc.), ces nuits à la belle étoile s’accompagnent d’un enseignement théorique effectué en amont. Car « Toujours prêt », la devise des scouts, trouve un écho particulier dans le camping d’hiver : pour profiter à 100 % d’une telle aventure, il ne faut pas partir à l’improviste, mais plutôt être bien conscient de son environnement et de son corps.

 

Ce savoir-faire est reconnu dans le monde du scoutisme et s’exporte. Dès cet automne, un membre de l’association partira en France pour aider les Éclaireuses Éclaireurs de France, une association scoute, à démarrer un programme de camping d’hiver.

 

Pour profiter de ce programme et devenir un véritable « ours polaire » sur le sol canadien, c’est vers l’Association des Scouts du Canada qu’il faut se tourner.

Rando Québec | 40 ans d'aventures!

12.05.2018

Jean-Luc Caillaud, directeur général, Rando Québec

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Afin de souligner le 40e anniversaire de Rando Québec, un événement festif a été organisé le 15 septembre 2018 au Parc régional de la Forêt Ouareau.

 

 

Commencée par des parcours de randonnée pédestre adaptés à toute la communauté de randonneurs présente, la journée s’est poursuivie par la tenue de l’assemblée générale annuelle, à laquelle environ 60 personnes ont participé. À l’issue de celle-ci, le prix Sentier Québec, remis chaque année afin de souligner l’engagement exceptionnel d’un bénévole, a permis d’honorer M. Jacques Goulet.

 

Il y a douze ans, M. Jacques Goulet, grand passionné de plein air, était totalement séduit par le projet du Sentier national. Il s’engagea alors pleinement dans cette aventure afin de développer le Sentier national dans le secteur de la Mauricie.  Pour y arriver, il s’est entouré d’adeptes de plein air et a démarré un organisme à but non lucratif pour coordonner le développement, l’entretien et la promotion de sept tronçons sur ce territoire.

 

Au fil des années, il est devenu un gestionnaire aguerri et polyvalent en touchant à tout : demandes de subvention et de commandites, suivis budgétaires, rencontres avec des représentants municipaux, de Parcs Canada, de la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ), de l’Unité régionale de loisir de loisir et de sport de la Mauricie (URLSM), des opérateurs de tronçonneuse et, sans oublier, la construction de passerelles, d’abris et de toilettes sèches. Il a réussi à créer une équipe de plus de 20 bénévoles pour l’aider dans la planification annuelle des travaux. 

 

Encore aujourd’hui, M. Goulet continue d’investir beaucoup de son temps sur le sentier. Il est minutieux et apporte de petits détails qui sont appréciés des marcheurs, tels que des cordes à linge à l’intérieur et à l’extérieur des abris, des tablettes et crochets fixés au mur, une bâche pour protéger en cas de pluie... Et que dire de la corde sur poulie pour monter la nourriture hors de portée, les randonneurs sont tout simplement choyés!

 

Au-delà de la gestion et du côté administratif, M. Goulet va jusqu’à rencontrer les marcheurs de longue randonnée. C’est un être toujours présent, impliqué et attentionné. 

 

Afin de clôturer cette journée, et de souligner les 40 ans d’existence de Rando Québec, les participants se sont réunis autour d’un cocktail dînatoire clôturé par une conférence de l’aventurier québécois Frédéric Dion.

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Tous les profits de cet événement ont été remis au programme Jeunes en sentier, qui offre des bourses aux écoles et organismes communautaires, souhaitant organiser des activités en plein air.

Le programme Jeunes en Sentier de Rando Québec

08.30.2018

Crédit photo: Serge Coulombe

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Grégory Flayol, directeur adjoint chez Rando Québec

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Le programme Jeunes en sentier a pour objectif de favoriser l'accessibilité à la randonnée pédestre et à la raquette chez les jeunes. Afin de combler le déficit nature et de favoriser l'activité physique, Rando Québec appuie des projets permettant la pratique de la randonnée pédestre et la découverte du plein air. Il contribue ainsi à la mise en valeur des saines habitudes de vie et à la protection de l'environnement.

 

 

Pour l’année 2017-2018, 600 jeunes venant de 8 régions du Québec ont pu profiter du programme, et ce n’est qu’un début!

 

À qui s’adresse le programme Jeunes en Sentier?

 

Les écoles, les organismes jeunesse et les centres communautaires font partie des organismes que Rando Québec souhaite encourager grâce à un soutien financier pour la découverte de la randonnée pédestre auprès des jeunes. Les fonds octroyés servent  à couvrir les frais reliés aux sorties d’activités de plein air, par exemple aux frais relatifs à des besoins de logistique, à l’accès aux sentiers de randonnée ou à tout autres frais liés aux sorties.

 

Comment en bénéficier?

 

Si un organisme détient un projet ou une initiative favorisant la pratique d’activités de plein air chez les jeunes, en l’occurrence la randonnée pédestre ou la raquette, il est possible d’acheminer celui-ci à Rando Québec. Il suffit de détailler dans quel contexte le projet s’inscrit, à quel endroit se déroulerait l’activité et quelle en serait sa durée. Cliquez ici pour télécharger le formulaire.

 

Et après?

 

Il suffit de partager l’expérience! Soit par le biais d’un reportage photo, d’une vidéo, d’un récit, d’un rapport d’aventure, de témoignages, ou autres. Ce sont ces contributions qui permettent de faire grandir le projet.

 

Découvrez quelques-uns des projets Jeunes en sentier sur le blogue de Rando Québec, ici.  

Pour plus d’informations, cliquez ici

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Chez les scouts, plein air rime avec apprentissage

08.30.2018

Louis-Vianney Simonin, agent de communication pour le Centre national de l’Association des scouts du Canada

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L’Association des Scouts du Canada, forte de son savoir-faire dans l’organisation d’activités en plein air et de son engagement dans la protection de la nature, se dote d’un nouveau programme afin de mieux mettre en valeur les compétences acquises par ses membres au fil de leurs expériences.

 

 

« Le but, c’est de faire encore plus d’activités à l’extérieur Â», explique d’entrée de jeu Claude Corbeil, directeur à l’Association des Scouts du Canada à propos du Programme des jeunes et de la méthode scoute. Mise en place dans huit groupes pilotes répartis à travers le Québec depuis septembre 2017, la nouvelle version du « Programme plein air Â» s’appuie sur ce qui se fait déjà chez les scouts : sortie en forêt, canotage, camping, etc., mais cette fois-ci, il s’agit « d’améliorer la qualité des expériences et de reconnaître ainsi que de constater les compétences acquises au cours du parcours scout de nos jeunes Â», poursuit Claude Corbeil.

 

À l’aide d’une grille qui met à l’honneur sept compétences transversales indispensables à tous les scouts, soit la gestion des risques, l’art des bois, l’orientation, l’environnement, le campement et l’équipement, la nutrition et le leadership, les animateurs sont invités à guider leurs jeunes à travers des étapes qui les mèneront à la connaissance ainsi qu'à la maîtrise de leur environnement.

 

Le scoutisme, un mouvement où l’on acquiert des compétences 

 

Créée en collaboration avec un consultant externe au mouvement, le Conseil canadien du plein air, cette grille de compétence va suivre le scout pendant tout son parcours. « Lorsqu’un jeune change de branche, il pourra continuer sa progression via cette grille. C’est un travail linéaire sur toute la durée de l’expérience scoute du jeune Â», précise Claude Corbeil. « Le scoutisme, c’est un mouvement où l’on acquiert des compétences, c’est donc normal de les mettre en valeur Â», poursuit-il.

 

Bien sûr, certaines compétences, comme la maîtrise des nÅ“uds, du feu ou du camping, collent à la peau des scouts, mais la méthode scoute va bien plus loin que ça. « Le plein air n’est pas une finalité en soi, c’est un moyen utilisé pour acquérir des compétences de vie qui collent à notre programme d’éducation Â», répète le directeur du programme des jeunes et de la méthode scoute.

 

Grâce au travail de groupes pilotes, les premiers résultats du nouveau programme sont présentement en études. Une fois les quelques ajustements nécessaires mis en place, la grille de compétences pourra être diffusée à l’échelle de l’Association des Scouts du Canada. De quoi permettre à près de 13 000 jeunes de se rapprocher encore un peu plus de la nature et de tout ce qu’elle a à offrir.

 

Pour plus d’informations, cliquez ici

 

Voile mobile : comment faire découvrir la voile à tous!

08.30.2018

Florence Lastreto, responsable aux communications et compétitions à la Fédération de voile du Québec

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Le programme Voile mobile de la Fédération de voile du Québec a vu le jour au printemps 2016 et a depuis initié des centaines de jeunes aux plaisirs de la voile durant la saison estivale.

 

 

Qu’est-ce que Voile mobile?

 

Le programme est né d’une volonté de la Fédération de voile du Québec de démocratiser la voile et faire découvrir cette activité à la population du Québec. Encore aujourd’hui, la voile véhicule une image d’un loisir coûteux réservé à l’élite et difficilement accessible en termes d’infrastructure. Or, il existe une soixantaine de clubs et d’écoles à travers le Québec qui offrent de la voile à des prix accessibles.

 

Voile mobile, c’est une remorque contenant six dériveurs (petits voiliers) pouvant accueillir deux personnes, un bateau de sécurité ainsi que deux instructeurs certifiés et expérimentés. Ainsi, l’escouade est en totale autonomie pour donner des cours de voile à un grand nombre de personnes. Chaque été, c’est plus de 3 500km qui sont parcourus par la brigade mobile. Les jeunes, comme les moins jeunes, peuvent alors s’adonner aux plaisirs et sensations de la voile.

 

Le programme Voile mobile :

 

  • Vise à créer une école de voile itinérante afin d’offrir des activités dans les communautés où il n’y a pas d’école de voile ;

  • Permets à la population de découvrir sous un nouvel angle l’environnement riverain et marin qui entoure leur communauté ;

  • Donne la chance aux jeunes des communautés plus isolées de bouger en nature ;

  • S’adresse aux jeunes comme aux adultes.

 

La remorque Voile mobile se déplace n’importe où! Représentez-vous une municipalité, un camping, une marina, un événement ou même un établissement scolaire et aimeriez-vous recevoir les services du Programme Voile mobile?

 

Il est possible de communiquer avec la Fédération de voile du Québec au 514-252-3097 pour obtenir de plus amples informations.

 

En attendant, découvrez Voile mobile en vidéo et sur le site Web de la Fédération québécoise de la voile.

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Des sentiers pédestres qui se rassemblent au sein d’un même réseau dans la Vallée-de-la-Gatineau

08.30.2018

Thibaut Petry, chargé de projet pour le Pôle d’excellence en récréotourisme de l’Outaouais

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Le Pôle d’excellence en récréotourisme de l’Outaouais (PERO) est un organisme à but non lucratif (OBNL) qui offre son soutien aux municipalités gestionnaires de sentiers pédestres. Il y a quelques années, un réseau de onze sentiers a été conçu, avec l’implication inestimable de bénévoles, mais les sentiers ont malheureusement manqué d’entretien par la suite. Visant à se conformer aux normes d’aménagement de sentiers pédestres de Rando Québec, PERO a décidé de mettre ceux-ci à niveau. C’est ainsi que le projet « Sortez des sentiers battus Â» est né.

 

 

L’intention de ce projet est de rassembler, sous une même bannière, plusieurs sites de randonnée pédestre qui existent dans la Vallée-de-la-Gatineau. Notons que la plupart sont multifonctionnels et peuvent également être utilisés pour la randonnée en raquette ou en ski de fond en hiver.

 

Appuyé par la municipalité régionale de comté de La Vallée-de-la-Gatineau (MRCVG) et soutenu par de nombreux bailleurs de fonds et partenaires, ce projet vise la mise à niveau des infrastructures et de la signalisation ainsi que le développement de thématiques différentes dans chacun des sentiers. Misant sur la sécurité, la qualité de l’expérience et le respect de l’environnement, les sentiers qui en ont besoin pourront bénéficier de travaux majeurs et d’entretien.

 

L’originalité du projet réside dans l’opportunité qu’ont les municipalités de mettre en commun des ressources financières afin de garantir une équipe d’entretien permanente et formée adéquatement. Cette équipe sera responsable du maintien de tout le réseau à travers la MRCVG et sera supervisée par le PERO. Plusieurs municipalités adhèrent déjà à cette vision, conscientes qu’elles doivent souvent compter sur des équipes de bénévoles, qui s’essoufflent avec le temps.

 

Le réseau de sentiers, une fois complété, pourra être arrimé à d’autres activités de la région, comme celles prenant place sur la Véloroute des draveurs, les nombreux lacs et cours d’eau, les pourvoiries ou les emplacements de camping et ajoutera un complément à l’organisation de forfaits plein air sur l’eau ou sur terre pour ce secteur.

 

Pour plus d’informations, cliquez ici.

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La grande tournée de plein air accessible et inclusif

04.05.2018

Marc St-Onge, Directeur de l'Association québécoise pour le loisir des personnes handicapées

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L’Association québécoise pour le loisir des personnes handicapées (AQLPH) et son réseau d’instances régionales (17 régions) et locales (plus de 500 organismes locaux) sont engagés dans la promotion et le développement de la pratique du loisir pour les personnes handicapées depuis plus de 40 ans.

 

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L’AQLPH prépare une grande tournée qui vise à favoriser la pratique d’activité de plein air pour les personnes handicapées. Cette tournée est destinée aux décideurs municipaux, gestionnaires de parcs régionaux, provinciaux et fédéraux, aux organismes locaux et à leurs clientèles ainsi qu’au grand public. Elle prévoit réaliser la tournée sur trois ans.

 

L’AQLPH présentera différents outils pendant sa tournée. Pensons notamment à des guides de plein air, des registres d’équipements, des formations, des pratiques inspirantes, des offres de nombreux partenaires. De plus, elle a constitué une importante banque d’équipements de plein air, ainsi les participants auront la possibilité d’en faire l’essai.

 

Il sera possible de compter sur la présence de différents athlètes paralympiques et intervenants qui pratiquent des activités de plein air adaptées avec des personnes handicapées et des personnes handicapées qui pratiquent différentes activités de plein air.

 

Bref, la Grande Tournée de Plein air Accessible se veut une occasion privilégiée pour expérimenter, promouvoir et outiller les participants à une offre de plein air accessible. Au cours des trois prochaines années, toutes les régions du Québec seront visitées, faites connaitre votre intérêt à recevoir cette grande tournée en contactant directement l’AQLPH.

 

Pour plus d’information ou pour réserver vos dates : par courriel projet@aqlph.qc.ca ou par téléphone au 819-693-3339.

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Pour des camps d’été mieux outillés en matière de sécurité!

12.12.2017

Chloé Melançon-Beauséjour, coordonatrice aux communications et marketing pour l'ACQ

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Une première dans le monde du loisir québécois : l’Association des camps du Québec lance une application mobile pour guider étape par étape le personnel de camp dans la séquence d’actions à poser en cas de situation d’urgence. Un grand pas de plus pour assurer la sécurité et le professionnalisme du milieu!

 

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En mai dernier, l’Association des camps du Québec (ACQ) lançait Urgences en camp, une plateforme développée spécialement pour outiller les camps en matière de sécurité.

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Les camps membres de l’ACQ doivent se conformer à une soixantaine de normes de qualité et de sécurité, notamment concernant la mise en place de procédures d’urgence. En constatant que faute de modèle commun, les situations couvertes par ces procédures ainsi que la qualité de celles-ci variaient d’un camp à l’autre. Rien ne venait encadrer la pratique des camps non-membres. Le projet Urgences en camp est donc né dans l’optique de faciliter la tâche des camps à ce niveau.

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L’ACQ, avec le soutien financier du Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, a ainsi fait appel à des experts afin de répertorier une cinquantaine de situations d’urgence susceptibles de survenir en camp, de l’épidémie de poux à la perte d’un enfant, en passant par le déversement de produits dangereux, et de rédiger pour chacune d’entre elles un protocole de mesures d’urgence. Ces derniers, qui ont été notamment validés par différents ministères provinciaux ainsi que par des spécialistes du domaine de la santé et des services sociaux, sont maintenant disponibles gratuitement pour tous au www.camps.qc.ca/urgence ainsi que sur une application mobile (Android et iOS) concise, facile à naviguer et disponible hors-ligne. Un guide de préparation a aussi été préparé pour accompagner les camps dans l’implantation de la trousse Urgences en camp dans leur milieu.

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Quand une situation se présentera, les camps seront ainsi à même:

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  • d’assurer avec professionnalisme la sécurité des campeurs et des membres de leur personnel, de leur organisation (des outils présentant des mesures préventives et règles applicables aux différentes activités sont également offerts aux membres de l’ACQ);

  • de poser les actions concrètes que nécessite une situation d’urgence spécifique en respectant une séquence appropriée;

  • de solliciter rapidement le support des autorités concernées, en leur transmettant avec exactitude l’état de la situation;

  • de communiquer adéquatement l’information aux parents et au grand public via les médias lorsque la situation l’impose.

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Le projet s’est notamment mérité un prix Otium, catégorie « Soutien à l’innovation et au développement Â» à la conférence de l’Association québécoise du loisir municipal (AQLM).

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