top of page

Programme des écoles en plein air : Une première année couronnée de succès


Julien lors du défi du feu ; Crédit photo : Béatrice Germain

Le programme des écoles en plein air (PÉPA) a vu le jour grâce aux efforts de Loisirs Laurentides, de la Fédération des éducateurs et éducatrices physiques enseignants du Québec (FÉÉPEQ) et d’Éric Laforest, enseignant à l’école Sophie-Barat à Montréal. Il s’agissait d’un projet pilote, soutenu financièrement par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, dont l’objectif était de permettre aux élèves d’acquérir des connaissances et des compétences de plein air.



Les écoles participantes ont choisi une ou plusieurs activités de plein air qu’elles souhaitent réaliser avec leurs étudiants. Celles-ci pouvaient prendre plusieurs formes : club de plein air, centre de prêt de matériel, cours d’éducation physique en contexte de plein air, co-enseignement, activités parascolaires et bien plus. De cette façon, le PÉPA venait s’imbriquer dans les activités et services des Unités régionales de loisir et sport (URLS) visant à mettre en œuvre une stratégie visant à développer les compétences en plein air des jeunes et à lutter contre le déficit nature.


Au total, 11 écoles et plus de 300 étudiants de la 5e année au 5e secondaire de quatre régions du Québec (Laurentides, Lanaudière, Montérégie et Montréal) ont bénéficié du projet pilote. Plusieurs activités dont la course d’orientation, l’initiation au camping, le vélo sous toutes ses formes, la randonnée pédestre, le patin à glace, le canot, le kayak de mer et le camping d’hiver étaient à l’honneur pour cette première année.


Le PÉPA, un succès!


Les élèves ont grandement apprécié leur expérience et ils en redemandent! À titre d’exemple, une élève de l’école primaire Laurentides, à Montréal, a mentionné à son amie : « Tu t’imagines si nous pouvions faire l’école au parc national de la Yamaska toute l’année! ».


Une appréciation qui était également au rendez-vous auprès des enseignants : « Lorsque les élèves réalisent que le vélo devient un moyen de transport qui leur permet de devenir autonomes dans leurs déplacements, une étincelle s’allume dans leurs yeux et je me dis que j’ai réussi ma mission! » mentionne Annie Guilbault, enseignante en éducation physique et à la santé à l’école primaire Notre-Dame dans les Laurentides.


Outre l’initiation à des activités de plein air, les jeunes ont retiré d’autres expériences non négligeables. Par exemple, une étudiante de secondaire 3 de l’école Les Patriotes, en Montérégie, vivait sa première nuit à l’extérieur de chez elle, tandis qu’un autre expérimentait sa première journée sans télévision à vie!



Mise en place du PÉPA


Les sommes allouées ont principalement servi à faire l’acquisition de matériel de plein air durable pour les écoles. Néanmoins, le PÉPA va bien au-delà de simples subventions. Il permet de mettre en place du réseautage entre les enseignants, de l’accompagnement de la part des URLS ainsi qu’une banque d’outils pédagogiques pour les enseignants. La force du projet réside dans la collaboration interrégionale aussi bien qu’intrarégionale. L’implication et l’intérêt des commissions scolaires ont permis d’élever les initiatives à des mesures structurantes pour le développement du plein air dans un contexte scolaire. Un principe important qui est sous-jacent au PÉPA est la flexibilité qui permet d’adapter les projets à la réalité de l’équipe-école, de la commission scolaire ainsi qu’à celle de la région.


Le PÉPA visait aussi à recueillir des informations sur les expériences réalisées dans différents contextes. Les enseignants devaient documenter les étapes réalisées, les embûches et les succès vécus, et ce, tout au long de la planification, de la réalisation et de l’évaluation des activités de plein air réalisées. Ils étaient également invités à réaliser une autoévaluation de l’atteinte des objectifs, le tableau ci-dessous en présente le résumé. Ainsi, les informations, les documents et les outils colligés seront partagés entre les écoles participantes afin de créer une banque de ressources.


Atteinte des objectifs selon les autoévaluations des écoles

De plus, dans les prochaines années, les enseignants déjà impliqués dans le PÉPA seront invités à agir comme mentors auprès d’homologues dans d’autres écoles. D’ailleurs, la FÉÉPEQ travaille présentement à la rédaction d’un guide pour ces futurs mentors.

D’autres régions et plusieurs écoles mentionnent déjà leur intérêt à prendre part au projet, nul doute que la suite sera prometteuse!


bottom of page