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Chez les scouts, plein air rime avec apprentissage


L’Association des Scouts du Canada, forte de son savoir-faire dans l’organisation d’activités en plein air et de son engagement dans la protection de la nature, se dote d’un nouveau programme afin de mieux mettre en valeur les compétences acquises par ses membres au fil de leurs expériences.



« Le but, c’est de faire encore plus d’activités à l’extérieur », explique d’entrée de jeu Claude Corbeil, directeur à l’Association des Scouts du Canada à propos du Programme des jeunes et de la méthode scoute. Mise en place dans huit groupes pilotes répartis à travers le Québec depuis septembre 2017, la nouvelle version du « Programme plein air » s’appuie sur ce qui se fait déjà chez les scouts : sortie en forêt, canotage, camping, etc., mais cette fois-ci, il s’agit « d’améliorer la qualité des expériences et de reconnaître ainsi que de constater les compétences acquises au cours du parcours scout de nos jeunes », poursuit Claude Corbeil.


À l’aide d’une grille qui met à l’honneur sept compétences transversales indispensables à tous les scouts, soit la gestion des risques, l’art des bois, l’orientation, l’environnement, le campement et l’équipement, la nutrition et le leadership, les animateurs sont invités à guider leurs jeunes à travers des étapes qui les mèneront à la connaissance ainsi qu'à la maîtrise de leur environnement.


Le scoutisme, un mouvement où l’on acquiert des compétences


Créée en collaboration avec un consultant externe au mouvement, le Conseil canadien du plein air, cette grille de compétence va suivre le scout pendant tout son parcours. « Lorsqu’un jeune change de branche, il pourra continuer sa progression via cette grille. C’est un travail linéaire sur toute la durée de l’expérience scoute du jeune », précise Claude Corbeil. « Le scoutisme, c’est un mouvement où l’on acquiert des compétences, c’est donc normal de les mettre en valeur », poursuit-il.


Bien sûr, certaines compétences, comme la maîtrise des nœuds, du feu ou du camping, collent à la peau des scouts, mais la méthode scoute va bien plus loin que ça. « Le plein air n’est pas une finalité en soi, c’est un moyen utilisé pour acquérir des compétences de vie qui collent à notre programme d’éducation », répète le directeur du programme des jeunes et de la méthode scoute.


Grâce au travail de groupes pilotes, les premiers résultats du nouveau programme sont présentement en études. Une fois les quelques ajustements nécessaires mis en place, la grille de compétences pourra être diffusée à l’échelle de l’Association des Scouts du Canada. De quoi permettre à près de 13 000 jeunes de se rapprocher encore un peu plus de la nature et de tout ce qu’elle a à offrir.


Pour plus d’informations, cliquez ici.



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